Bentham

Il propose une « théorie de la justice comme équité » se substituant à l’utilitarisme dominant. L’utilitarisme, c’est-à-dire le comportement qui consiste à rechercher le maximum de satisfaction personnelle tout en limitant au mieux les efforts (J. Bentham), ne peut fournir une base satisfaisante aux institutions d’une démocratie. La solution apparaît être le contrat social. SOMMAIRE 1. LA « THÉORIE DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ » EST UNE SOLUTION SUPÉRIEURE AUX CONCEPTIONS UTILITARISTES DE LA JUSTICE

totalement égoïste, individualiste. Comment alors sortir de cette impasse, qui montre le bonheur comme égoïste, alors qu’il peut être l’effet d’un devoir moral ? L’argument des utilitaristes. Un mouvement philosophique a émergé aux Etats-Unis → Bentham, Mill Thèse paradoxale selon laquelle la morale pourrait faire l’objet d’un calcul (contrairement à ce que dit Kant). La tendance individualiste (tendance moderne des états libéraux) peut s’articuler avec le souci moral économique et politique. Le

« dort » jamais. * La production intérieure, qui découle du capital accumulé, ne peut être limitée par la demande. Chapitre 4  « John Stuart Mill, Bentham et l’utilitarisme » L’apport de Mill à la théorie économique est discuté mais son apport est indiscutable. James Mill (son père) va forcer John Stuart à adhérer à l’utilitarisme de Bentham. John Stuart Mill est poussé par son père à apprendre le grec à 3 ans, à lire Platon, Diogène et Xénophon à 8 ans. Il est familier d’Aristote, de l’arithmétique

droit et la faculté de philosophie d'Harvard, occasion pour lui de défendre ses vues positivistes renouvelées. Thèse de la séparation du droit et de la morale. Il est amené à reprendre ici les thèses du XIX, celles de Bentham, et malgré tout, tout en se situant dans la mouvance de Bentham et d'Austin, il dissocie la thèse de la séparation de droit et de la morale, d'autres thèses qu'il rejette, notamment la thèse impérativiste. De retour à Oxford il publie 2 ouvrages : en 59 sur la cause en droit, un

matière résiste à celui qui tente de l’appréhender dans sa globalité. Même Bentham ne parvint jamais à achever son Traité des preuves judiciaires, qui fut publié par Dumont à partir des manuscrits du premier. Dans la préface de l’ouvrage, Dumont écrivait à propos de Bentham : « Après avoir accumulé une prodigieuse quantité de matériaux, il n'a pas eu le courage d'aller plus loin : son abondance lui a fait peur. » Bentham avait rassemblé tout son savoir sur la preuve dans des « planches » et des «

poste jusqu'en 1823, l'année de sa mort. En tant que député, Ricardo défend le libre-échange et l'abrogation des Corn Laws votés en 1815. Ricardo est un autodidacte de la pensée économique. Il entretient une importante correspondance avec Jeremy Bentham, Thomas Malthus et Jean-Baptiste Say, sur des sujets tels que le rôle des propriétaires terriens dans la société. Il fréquente aussi les milieux intellectuels londoniens, et devient membre du Club d'économie politique de Malthus (Malthus' Political

revenus suit celle des talents, dans une société marchande (Hayek dirait ouverte). Mais Pareto est devenu immortel grâce à son analyse de l’optimum économique. Les plaisirs des uns et les peines des autres ne peuvent être comparés, comme le prétendait Bentham, car les échelles d’utilité (Pareto utilise le terme d’« ophélimité ») de chacun ne sont pas comparables. Donc l’optimum est atteint lorsque l’utilité de personne ne peut augmenter sans diminuer l’utilité d’au moins une autre personne. Ce qui revient

tantôt objective – quand elle concerne une fin naturelle comme est le fait de boire quand on a soif – comme subjective – quand elle traite une fin non-naturelle comme le sont la création des sciences et des arts. Le principe d’utilité énonce par J. Bentham, qui sert de fondement à la philosophie du droit utilitariste, pose l’identité du bien, de l’utilité et du bonheur tant pour ce qui concerne l’existence individuelle que pour la vie de la communauté. Présuppositions : Tout Homme veut savoir ce

C’est pourquoi le grand livre de Spinoza, L’Ethique, s’ouvre sur une connaissance complète de la nature, se poursuit par une science de l’homme et de sa psychologie, pour s’achever en traité de la liberté et du bonheur. Les utilitaristes Jeremy Bentham (1748-1832) et John Stuart Mill (1806-1873) se réclament des Grecs et affirment que les valeurs morales et les lois légitimes ne sont fondées que sur la recherche du bonheur, ou plus précisément du maximum de bonheur pour un maximum de gens.

Code de Commerce de 1807 se contente de reprendre deux ordonnances de Colbert, sur le commerce et la marine. §2. L’utilitarisme anglais A. Jeremy Bentham Ce qui caractérise le système anglais, c’est son histoire complexe, lente, qui mûrit avec sagesse. C’est en particulier le point de vue défendu par Blackstone, Bentham introduit d’autres éléments dans le raisonnement, en disant que la justice, l’obéissance aux finalités de l’individu et de l’Etat, correspond, au plus grand bonheur