Bel Ami Rôle Miroir

[a]spir[er] à une écriture qui puisse redonner vie à Eurydice» (Helm 1997: 151). La figure mythique d’Eurydice apparaît dès lors comme une figure centrale dans l’œuvre d’Amélie Nothomb et tout particulièrement dans le roman Mercure où elle y joue un rôle clé. L’utilisation du récit mythique d’Orphée et Eurydice se faufile au cœur de celui construit par l’auteure et se pose comme un récit sous-jacent. Ce récit mythique qui se forme et se transforme ainsi sous la plume nothombienne traverse le texte

1). Ils partagent la même désolation, le même désespoir. Pourtant face à l’excessive douleur du Ch., la douleur de la M., si violente dans la première scène, en arrive presque ici à s’effacer. Elle ne se lamente plus directement mais joue le même rôle d’écoute que Lisette dans la scène d’exposition et se reconnaît peu à peu dans la douleur du Ch. Le récit (= narration) de sa séparation avec Angélique (R7) : - Il explique à la M. les raisons de son désespoir à la R7 pour rétablir la vérité

a l’influence. En diffamant cette femme contre son mari, Julien sabote le respect de son maître. Il abhorre l’urbanité qui est absente dans cette famille où il habite. Il ne peut par supporter les grenouillages qui M. de Rênal fait contre son faux ami, Monsieur Valenois, aussi la part de l’aristocratie. Pour Julien, la seule importance avait l’intention de devenir riche. Les spéculations entre ces hommes qui sont très ennuyeux et superficielles, il n’en est pas intéressé. Il se nourrit de leur malheur

Numérisation effectuée par François Bon (http://perso.wanadoo.fr/f.bon/). Une édition numérique ne remplace pas les éditions critiques: on se procurera l’édition Corti (Robert Kopp, 1969) ou Pléiade (Claude Pichois, 1975). À Arsène Houssaye Mon cher ami, je vous envoie un petit ouvrage dont on ne pourrait pas dire, sans injustice, qu'il n'a ni queue ni tête, puisque tout, au contraire, y est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement. Considérez, je vous prie, quelles admirables commodités

fait assimiler ces lettres à un témoignage authentique. Il faut dire que la naïveté de ton des Persans qui s’étonnent devant des habitudes qui leur paraissent insensées tandis qu’elles sont, pour l’Européen, plus que communes. Ils ont donc pour rôle de pointer les absurdités et les défauts d’un système qui, par habitude, n’est pas remis en cause. Cette œuvre est ouverte dans le sens où la raison n’est jamais incarnée par un seul personnage, mais réside un peu en chacun. Par exemple, Usbek critique

apparence et mensonge. Denis Diderot, Jacques le fataliste et son maître, 1796, p36 L’auteur : Ecrivain & philosophe + figures majeures du mouvement des Lumières Défenseur de la raison critique et incarnation de l’honnête homme Ami de Rousseau et D’Alembert + rédige Encyclopédie avec D’Alembert en 1747 (travail durera 20ans) Affronte tout au long de sa vie la censure + doit s’exiler pour continuer à publier des œuvres Diderot = critique d’art (Salons), romancier (Jacques le Fataliste)

augmentation. Chapitre 11 : Mme de Rênal, séduite par l’attitude un peu gauche, parfois ombrageuse, et le romantisme de Julien, en dépit de sa piété, est tombée amoureuse de lui. Mais l'idée d'« adultère » la terrifie. Chapitre 12 : Julien rend visite à son ami Fouqué. Chapitre 13 : Après avoir songé à conquérir Mme Derville, Julien fait une déclaration à Mme de Rênal. Chapitre 14 : Il commet des imprudences ; se jugeant humilié, il songe un instant à modifier ses projets. Chapitre 15 : Il pénètre dans

Document fourni par la société Bibliopolis http://www.bibliopolis.fr Petits poèmes en prose [Document électronique] : (Le spleen de Paris) / Charles Baudelaire ; choix de variantes par Henri Lemaitre,... A Arsène Houssaye Mon cher ami, je vous envoie un petit ouvrage dont on ne pourrait pas dire, sans injustice, qu'il n'a ni queue ni tête, puisque tout, au contraire, y est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement. Considérez, je vous prie, quelles admirables commodités cette

parresseux, ou de La Fontaine à lui-même » Jean de La Fontaine - « chanson des cris de Paris » Anonyme - « une petite fille roulait une boulette… » Anonyme - « Description chimérique d’un être de raison… » Abbé Claude Cherrier - « l’enfant et le miroir » Florian - « La barricade » Victor Hugo - « on m’as mis au collège …» Germain Nouveau - « enivrez vous » Charles Baudelaire - « les effarés » Arthur Rimbaud - « Ne…. » André Spire - « le droit le devoir de vivre » Paul Eluard - « la rose et

Le Bel Inconnu : Miroirs et réflexions Il ne faut pas prendre Le Bel Inconnu pour une œuvre insignifiante. Si elle paraît anecdotique face à celles de Chrétien de Troyes, elle se situe à un moment de l'histoire romanesque où la référentialité est reine, où le roman, ne se contente plus de « mettre en français », et joue sur ce qui est déjà une tradition littéraire, celle d'Érec ou d'Yvain, celle du lai où interviennent des êtres faés, celle de la chanson, qui met l'amour au premier plan