Bel Ami Portrait Arriviste

Tout p r réuss le ir ou BAC Bel-Ami Guy de Maupassant Édition de Laure Mangin Jeune provincial sans argent, Georges Duroy est prêt à tout pour réussir. Habile stratège et grand séducteur, il s’entoure de femmes influentes, fait ses armes à La Vie française et devient la plume qui fait et défait les réputations. Conquêtes amoureuses, corruptions politique et financière ponctuent la fulgurante ascension sociale de ce grand ambitieux. En décrivant le parcours de Duroy, Maupassant

Réalisme narre la vie de Julien Sorel, jeune homme issu d’une famille pauvre, qui dans un premier tps est précepteur des Rênal, maire du petit village de Verrières. Il s’essayera ensuite au séminaire et finira secrétaire de M. de la Môle. Personnage arriviste et séducteur nous assistons à son ascension et sa chute sociale retentissante tt au long du roman. Il s’agira de se demander si le R et le N est un roman de l’échec. Pour cela nous verrons tout d’abord que le roman de Stendhal est un roman

Analyser un personnage face aux premières expériences de la vie. 4 Héros de romans OBJEctIFS – Première déclaration d’amour : V. Hugo, Les Misérables 96 – Première révolte : C. Brontë, Jane Eyre 99 – Première sortie dans le monde : G. de Maupassant, Bel-Ami 102 – Premier travail : É. Zola, Au Bonheur des Dames 105 – Première rencontre amoureuse : Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes 108 – Leçon Le roman au xixe et au début du xxe siècle 111 – Lecture d’image C. Monet, Femme à l’ombrelle 112 TEXTES ET

in medias res : Georges Duroy sort d’une petite gar- gote parisienne (l. 2, p. 11). Il n’y a pas de présentation directe du héros : le lecteur peut se faire une idée du personnage d’après son attitude lorsqu’il arpente les rues de la capitale. Le portrait du jeune homme donne quelques indications sur sa situation et son passé militaire tout en laissant subsister une grande part de mystère (l. 14-31, p. 11-12). Maupassant choisit également de mêler différents points de vue au début du roman : il

Intro : l'ambition de la Bruyère : peindre les mœurs de son siècle. Choisit forme brève : le portrait. Son esprit classique : porte vers idéal naturel et simplicité => c'est la raison pour laquelle choisit tourner dérision impertinence de celui qui prétend tout savoir Problématique : A quoi tient efficacité de ce portrait ? Plan : Suffisance d'Arrias mise en scène, puis composition du portrait impose satire. I/ a) Narrateur présente personnage => caractérisé par suffisance

un cadre spatio-temporel qui ne sort pas de l'ordinaire. Les portraits de Balzac (« Le Père Goriot » en 1835, « Le Colonel Chabert » en 1844) sont des chefs d'œuvre salués pour la finesse de l'introspection sociologique. Le roman réaliste ou naturaliste observe avec minutie la réalité sociale, il raconte avec une écriture plus ou moins sèche, plus ou moins  flamboyante, des destinées banales. Dans « L'Assommoir », Zola brosse le portrait sans fard des faubourgs ouvriers de Paris où viennent s'échouer

et variés. Cela passe par la technique, montrée aux yeux de tous. Par exemple dans Chantons sous la pluie où l’on dévoile les difficultés techniques que cause l’arrivée du parlant, ou bien Les Ensorcelés, où Jonathan Shields -un producteur dont le portrait nous est dressé par un réalisateur, une actrice et un écrivain- est d’une minutie à toute épreuve et nous montre les difficultés de la mise en scène, de l’esthétique. Dans ce même dernier film, beaucoup d’autres points du cinéma hollywoodien sont

profession d’avocat ; grâce à sa vie régulière, il a constamment été proposé comme modèle à Pierre, l’indiscipiné. Au retour, le soir même, la vie tranquillle de la famille est bouleversée par une nouvelle : un certain M. Maréchal, leur fidèle et vieil ami, est mort à Paris, et a fait de Jean l’unique héritier de sa fortune considérable. (chapitre I). Venu sur le port réfléchir à cet événement, Pierre croise Jean, et le félicite pour sa nouvelle fortune. Puis il rend visite au pharmacien Marowsko, qui

profession d’avocat ; grâce à sa vie régulière, il a constamment été proposé comme modèle à Pierre, l’indiscipiné. Au retour, le soir même, la vie tranquillle de la famille est bouleversée par une nouvelle : un certain M. Maréchal, leur fidèle et vieil ami, est mort à Paris, et a fait de Jean l’unique héritier de sa fortune considérable. (chapitre I). Venu sur le port réfléchir à cet événement, Pierre croise Jean, et le félicite pour sa nouvelle fortune. Puis il rend visite au pharmacien Marowsko, qui

l’obsession de son argent volé d’où l’abondant champ lexical du vol dans ses répliques (« l’action la plus noire, l’attentat le plus horrible qui jamais ait été commis », « ton crime », « voleur infâme », « un guet-apens, un assassinat de la sorte », « Bel amour, bel amour, ma foi ! l’amour de mes louis d’or ! », « le vol qu’il m’a fait »). Cette obsession l’empêche de comprendre ce que lui dit son interlocuteur. Pourtant la scène présente ici une situation de comique de mœurs. Il y est implicitement question