Bel Ami Dissertation Seconde

bien pris. Ses grands yeux bleus, sa voix douce et sa barbe soyeuse indiquaient une nature plus délicate que puissante. Un cou très blanc, très rond et presque féminin, tranchait singulièrement avec son visage roussi par le hâle. Ses dents étaient belles, très mignonnes, un peu rentrantes, nullement aiguës. Lorsqu'il ôta ses gants, il découvrit deux petites mains carrées, assez fermes, assez douces, ni chaudes, ni froides, ni sèches ni humides, mais agréables au toucher et soignées dans la perfection

d'illusion théâtrale, rien. C'est ma vertu toute nue que vous allez juger. Ne trouvez donc pas étrange, monsieur, si, mesurant mon style à ma situation, je ne fais pas comme ces écrivains qui se donnent le ton de vous appeler négligemment lecteur, ami lecteur, cher lecteur, bénin ou benoît lecteur, ou de telle autre dénomination cavalière, je dirais même indécente, par laquelle ces imprudents essayent de se mettre au pair avec leur juge, et qui ne fait bien souvent que leur en attirer l'animadversion

l’injustice ». Avec, en fond, une basse continue de notre culture française : « parce que c’était lui, parce que c’était moi » , je rappelle l’amitié entre ces deux hommes qui provoque tout un tintamarre de récits, analyses, variations et autres dissertations[4]. Au-delà de la romance, si l’amitié fait partie de la « liberté volontaire » [5], l’amitié libérant de toutes les obligations[6], je voudrais voir comment Montaigne, sous l’effet de la grâce aiguë de l’amitié, caviarde les textes que La Boétie

amener le lecteur à s'interroger sur le sens de la vie, de sa propre existence. Dans un second temps, nous montrerons que ces ½uvres ouvrent également à des débats, à des réflexions de portée universelle concernant la société et l'humanité toute entière. I. La littérature d'idées et ses ressources, art de la provocation ? [alinéa de présentation des grandes lignes de la première partie de la dissertation] Dans un premier temps, nous allons nous attacher à montrer que

abondante : chroniques de journaux et nombreux recueils de nouvelles humoristiques et satiriques, parmi lesquelles on compte À se tordre, histoires chatnoiresques, paru en 1891. Dans « Une mort bizarre », Axelsen, un peintre norvégien, raconte à un ami, le narrateur, une histoire qu’il prétend avoir vécue. Texte : Alphonse Allais (1855-1905), « Une mort bizarre », in À se tordre : histoires chatnoiresques (1891) La plus forte marée du siècle (c’est la quinzième que je vois et j’espère bien que

rochers au sommet d'un mont. Point de culture, aucune industrie, aucun art. On ne rencontre jamais un morceau de bois travaillé, un bout de pierre sculptée, jamais le souvenir du goût enfantin ou raffiné des ancêtres pour les choses gracieuses et belles. C'est là même ce qui frappe le plus en ce superbe et dur pays: l'indifférence héréditaire pour cette recherche des formes séduisantes qu'on appelle l'art. L'Italie, où chaque palais, plein de chefs-d'oeuvre, est un chef-d'oeuvre lui-même, où le

armés de seringues gigantesques et chargés de m’inoculer cette brûlure épaisse, la pénicilline des années cinquante – dont je me souviens très bien –, une sorte de plomb fondu qu’ils injectaient dans un corps d’enfant. En tout cas, oui, la peur fut bel et bien la grande affaire de ma scolarité ; son verrou. Et l’urgence du professeur que je devins fut de soigner la peur de mes plus mauvais élèves pour faire sauter ce verrou, que le savoir ait une chance de passer. 17 6 Je fais un rêve. Pas

donnait cours. Une jeune femme éblouissante, aux lèvres pulpeuses et rouges. Elle me disait que lorsque j’aurais l’âge d’aller au Collège, j’irai dans la même école que Tyler. Pourrais-je en déduire que celui-ci était, un peu, devenu mon meilleur ami ? Malgré que je sorte que très rarement, Tyler était toujours là pour venir me raconter les derniers potins de l’école. Il est un peu comme ça encore aujourd’hui. Demain il allait fêter ses dix sept ans. * Nous sommes en janvier Célestine. En Janvier 

jugement mélioratif ou péjoratif : beau, laid, grand, chauffard, un sot, mon lapin, mon petit chou..., EX : « Oh ! ma pauvre chérie, ma pauvre chérie… si j’avais su ! » Bel-Ami, P135 - Les diminutifs affectifs : ma mignonnette, mon garçonnet, ma fillette…, « Écoute, Clo, ma petite Clo, laisse-moi t’expliquer ! » Bel-Ami P141 ( Clo au lieu de Clotilde de Marelle) -Les adverbes de manière : heureusement, grandement, joliment, malheureusement… - Les interjections

façon plaisante, à Mme Tim qui commande tout. 12. Bure : étoffe de laine brune. 13. Jabots de linon : ornements de tissu qui s’étalent sur la poitrine. 14. Zinzolins : tissus d’un violet rougeâtre. 7 Français Le sujet Sujet 2 : dissertation Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? Vous répondrez à la question en vous fondant sur les textes du corpus ainsi que sur les textes et œuvres que vous avez étudiés et lus. Sujet 3 : écriture