Beckett Vieux Style

expérimental et montré son goût des constructions abstraites qu'il avait hérités du Nouveau Roman. Il y effectua un montage alterné de chapitres, bâti sur le principe de l'aller-retour. Le livre, publié aux Éditions de minuit, devint I'emblème du «style Minuit», faussement ironique et décalé, souvent elliptique, traquant le naturel de la vie à travers des artifices. Il obtint le prix Fénéon. Il fut vendu à quatre cents exemplaires. _________________________________________________________________________________

tournant anglais (cf. Ian Watt avec The rise of the Novel). Un certain nombre de romans anglais commencent à se faire connaître en France. Les trois plus grands auteurs publient en effet des récits d’une grande originalité, ne s’attardant pas sur un style ordonné, mais sur la construction des personnages tirés de la vie contemporaine, au sein d’une société bourgeoise propre à leur époque, il s’agit maintenant de représenter l’individu au cœur de la vie réelle. Ave Defoe, Robinson Crusoë se présente

ou morphèmes « À la cour, à la ville, mêmes passions, mêmes faiblesses, mêmes petitesses, mêmes travers d'esprit, mêmes brouilleries dans les familles et entre les proches, mêmes envies, mêmes antipathies. » — La Bruyère l’isocolon figure de style de répétition qui consiste à former un nombre égal ou quasi égal de syllabes dans une unité d'une période, généralement parce que ces groupes de mots utilisent la même structure syntaxique; proche du parallélisme « Veni, vidi, vici » — Jules César

premier tiers du XXème siècle : Le Futurisme né en 1909 en Italie, art résolument antiromantique, exalte la civilisation mécanique et la technique. Il traite des thèmes comme l’aviation, les machines, le sport et l’énergie sous toutes ses formes. Le style est en quête de dynamisme, de rapidité verbale, parfois en rupture avec la syntaxe. Ce courant n’a pas réellement « décollé » en Espagne mais il a cependant ouvert la voie vers l’exploitation de thèmes jusque là inédits, vers un nouveau langage. Le

ou morphèmes « À la cour, à la ville, mêmes passions, mêmes faiblesses, mêmes petitesses, mêmes travers d'esprit, mêmes brouilleries dans les familles et entre les proches, mêmes envies, mêmes antipathies. » — La Bruyère l’isocolon figure de style de répétition qui consiste à former un nombre égal ou quasi égal de syllabes dans une unité d'une période, généralement parce que ces groupes de mots utilisent la même structure syntaxique; proche du parallélisme « Veni, vidi, vici » — Jules César

Je crois que la représentation n’est rien d’autre que la projection dans le monde sensible des états et des images qui en constituent les ressorts cachés3 ». Nous pouvons apercevoir que ce théâtre d’avant-garde refuse toutes les idéologies. Pour Beckett, par exemple, ne vouloir rien dire est devenu vouloir dire le rien (notamment dans ses dernières œuvres comme Oh les beaux jours). La perspective du théâtre épique consiste à mettre en scène la vie sociale des hommes. Brecht pense que le monde est

 (1950)  ...............................................................................  51   3 H. BISMUTH — Littérature française. Le texte de théâtre SAMUEL  BECKETT,  EN  ATTENDANT  GODOT  (1952)  ...............................................................................  52   SAMUEL  BECKETT,  FIN  DE  PARTIE  (1957)  ................................................................................................  53   MICHEL  VINAVER,  IPHIGENIE

| |marqueurs morphologiques ou morphèmes |— La Bruyère | | |l’isocolon |figure de style de répétition qui consiste à |« Veni, vidi, vici » | | | |former un nombre égal ou quasi égal de syllabes|— Jules César

sonore De ton chien inquiet passes accompagné, Après le jour brûlant, pourquoi marcher encore ? Où mènes-tu si tard ton cheval résigné ? La nuit ! – Ne crains-tu pas d’entrevoir la stature Du brigand dont un sabre a chargé la ceinture, Ou qu’un de ces vieux loups, près des routes rôdants, Qui du fer des coursiers méprisent l’étincelle, D’un bond brusque et soudain s’attachant à ta selle, Ne mêle à ton sang noir l’écume de ses dents ? 4 Ne crains-tu pas surtout qu’un follet à cette heure N’allonge

d'étoffes bigarrées. Pierrot est un simple valet, rustre, sot et balourd vêtu d'une simple tunique blanche. Il y a une différence entre l'Arlequin français et italien. Pantalon : vieillard tourné en dérision. Matamore : vantard menteur. Polichinelle : vieux garçon sensuel, cruel mais doté d'un réel sens de l'humour. Colombine : soubrette paysanne forte et délurée. Elle ne porte pas de masque. Les personnages sérieux représentent des amoureux et amoureuses qui expriment leurs sentiments dans des monologues