Baruch Spinoza Superstition

humaine [nécessaire/ contingent/ possible]. La volonté n’est-elle que le résultat d’un processus physico-psychologique où entrent en jeu la raison, les désirs, l’imagination ? Suffit-il d’avoir conscience de nos désirs pour en être à l’origine ? [Spinoza : l’homme n’agit pas « comme un empire dans un empire »] Déterminisme psychologique, historique, sociologique….(expérience de Asch, théorie de Lorenz) Le libre arbitre Faudrait-il agir absolument sans aucun motif pour reconnaître notre liberté ?

classique (Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle) 6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas 6 b. Modifier nos désirs 7 c. La vertu, c’est le bonheur 7 d. Être conscient des maux qui nous guettent 7 e. Conclusion 8 2. Un Stoïcien original : Spinoza 8 C. Le pessimisme 10 1. Schopenhauer 10 2. Bouddhisme 11 3. Christianisme 11 D. La sublimation 11 1. Platon 11 2. Nietzsche 12 3. Freud 13 II. Bonheur et temps 14 A. Le bonheur se distingue du plaisir par sa durée 14 B. Il faut chercher le bonheur

animaux. De plus, cela suppose que c'est le désir, et non la raison, est ce qui constitue la nature profonde de l'homme.« Le Désir est l'essence même de l'homme, c'est-à-dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être. » Éthique, Spinoza, 1677 Non seulement le désir définit l'homme par rapport aux animaux, mais il définit également chaque être humain par rapport aux autres. Le désir est ce qui fait notre individualité et notre subjectivité, c'est-à-dire qu'il est un principe d'individuation

Dans la lettre 58 à Schuller, Spinoza expose son idée de la vérité de la liberté. "Vraie et fausse liberté J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce

sophistes, de persuader la foule là où le philosophe peinait à les convaincre. La méthode de Descartes redouble de prudence pour permettre à la raison d'avancer dans la recherche de la vérité en évitant les confusions nées de l'imagination (les superstitions ; sorcières, astrologie, alchimie étaient nombreuses à l'époque) : "ne rien prendre pour vrai qui ne soit clairement et distinctement évident (1°règle), vérification (à chaque étape, 4° règle) 2. Pourquoi la raison semble avoir toujours raison

réalité, source de nouvelles illusions sur soi ? Spinoza dit que ce dont nous avons conscience est ce que nous voulons, désirons et faisons et non les causes qui justifient ce que nous voulons, désirons et faisons. Nous sommes conscients de nos actions mais nous ignorons les causes de notre conscience. Par conséquent nous pensons que notre conscience seule dirige nos action parce que nous ne savons pas ce qui dirige notre conscience. Spinoza l'explique par l'exemple de la pierre consciente qui

nécessaire de ce qui précède. C'est dans le fond le sens de tout déterminisme qui s'oppose purement et simplement à l'idée même de liberté. Par définition, où il y a un déterminisme, quelqu'il soit, la liberté est niée. Celle-ci est ainsi réduite, chez Spinoza par exemple dans la Lettre à Schuller, à n'être qu'une illusion de la conscience. Donc, le premier problème du déterminisme physique est qu'il est incompatible avec la possibilité de notre liberté, que nous puissions faire quelque chose de radicalement

savoir si la connaissance du réel relevait plutôt de la théorie ou plutôt de l’expérience. Ces deux doctrines sont le rationalisme et l’empirisme. Le rationalisme fait procéder la connaissance de principes a priori. Si l’on tient à l’expérience, selon Spinoza, "on ne percevra jamais autre chose que des accidents dans les choses de la nature, et de ces derniers nous n'avons d'idée claire que si les essences nous sont d'abord connues." A l’inverse, l’empiriste Hume déclare : "toutes les lois de la nature

L’HISTOIRE COMME DESIR DE MEMOIRE ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. SERIE 16 : LA RELIGION ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. LECON 1/ LE SENTIMENT RELIGIEUX I. DEFINITION. II. L’EMOTION RELIGIEUSE LECON 2/ LA RELIGION : UN FAIT CULTUREL AMBIGU I. SPINOZA : LA DERIVE DU RELIGIEUX II. LA CRITIQUE MARXISTE SERIE 17 : LA RAISON ET LE RÉEL* ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. ERREUR ! SIGNET

néant, ni futur, ni passé, il n'y aurait plus d'émotions en l'homme. Le monde autour de lui cesserait d'être ce qu'il est. Au final l'humain ne serait plus humain. Souhaiter arrêter de désirer c'est désirer la mort elle-même. En fait, comme le disait Spinoza, le désir est l'humanité ou du moins son essence. Le désir est un moteur qui permet à l'être humain de s'affirmer dans son existence. Ainsi, si le désir est l'essence de l'être humain, il ne peut plus être la marque de la misère humaine. Car plus