Baruch Spinoza Superstition

PROBLÉMATIQUES : L'homme peut il finalement se considérer comme libre ? Peut on être libre ne société Gagner securité signie-t-il forcement perdre liberté ? Et si oui est ce vraiment positif pour l'humanité ? EXPOSÉ DE VINCENT : SPINOZA Spinoza, philosophe du XVII, originaire de Hollande. Pensée rationaliste et religieuse.Son époque va marquer sa philosophie → explosion de la pensée rationnelle, qui suit la pensée des Lumières, et influence de la philosophie de Descartes. Aussi, le

Cette approche privilégiait donc l’analyse des illusions de la liberté, c’est-à-dire des représentations dans lesquelles les hommes se croient libres sans l’être. Les analyses obligées passaient, bien sûr, par une interrogation sur la philosophie de Spinoza et sa théorie du libre-arbitre. Ainsi, une approche qu’on dira faible pouvait envisager de possibles illusions de la liberté en s’en tenant à des problématiques plus ou moins descriptives, alors qu’une approche qu’on dira volontiers forte pouvait

accomplit sur l’ordre de ses parents des actions qui sont dans son intérêt propre ; le sujet enfin accomplit sur l’ordre de la souveraine Puissance des actions visant à l’intérêt général et qui sont par conséquent aussi dans son intérêt particulier. Spinoza, Traité théologico-politique La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Questions : 1) Dégagez

peut se demander si elles existent. Leur définition n'implique pas nécessairement l'existence. Autrement en elles demeure une distinction de l'essence (ens) et existence (existentia). Par contre en Dieu l'essence et l'existence se confondent (Cf. Spinoza, la tentative la plus élaborée de la conception rationaliste, Ethique, L. I, définitions). Dieu est ce par quoi les choses sont et peuvent être conçues.

plus grand nombre d'entre nous heureux : c'est le principe de l'utilitarisme. C'est à dire que le bonheur ne doit pas être celui de l'individu mais celui de la collectivité. Être heureux peut aussi s'obtenir en accomplissant ses désirs. Or selon Spinoza, accomplir ses désirs passe d'abord par la raison et donc par la pensée, on manifeste sa volonté. Il parait là aussi difficile d'atteindre le bonheur sans penser. L'homme peut-il alors s'abstenir de penser pour être heureux ? Cela semble impossible

limites 1) Nos choix ne sont jamais totalement indépendants, hors de toute contrainte. Notre corps, notre environnement, les exigences sociales … nous montrent que nous sommes entourés par un grand nombre de contraintes, d’exigences et de lois.  Spinoza 2) Pourrait-on vivre ses choix autrement qu’en les concrétisant ? Qu’est-ce que vouloir sinon se heurter à des difficultés, à des exigences, voire à des impossibilités ? Qui pourrait prétendre pouvoir se passer de respirer, boire, manger ou dormir

Le temps est un mystère. Par définition, le passé est ce qui est fait, ce qui est définitivement aboli. Aucune action que je fais au présent ne peut rectifier le passé, le changer, le transformer. Le passé, même s'il n'existe plus, reste une source dans laquelle chaque être humain puise chaque jour. Il est une composante indissociable du monde où l'on vit, c'est grâce à lui qu'on peut, c'est grâce à lui que notre vie se déroule devant nos yeux, un peu comme un roman où il y a des personnages et

d’une situation que l’on analysera à l’aide de trois auteurs, ayant chacun leur réponse à la question ‘qu’est-ce-que la liberté ?’ : -          Descartes : ce qui permet de choisir, c’est une capacité à se déterminer : le libre-arbitre. -          Spinoza : le choix est une illusion dans la mesure où nos rasions d’agir sont elles-mêmes déterminées. La liberté est donc en sens [sens non-politique] une illusion. -          Sartre : le choix n’est pas une ‘option’ pour l’homme. La facticité du choix

en une recherche d’un « père bienveillant ». La foi serait donc qu’un mélange d’ignorance de désirs et de craintes et également irrationnelle. Cependant, il faut distinguer superstition décrite précédemment et foi. La foi ne signifie pas nécessairement de tenir pour vrai tous les credo religieux notamment les écrits. Spinoza, dans son Traité théologico-politique, écrit à ce propos que les textes doivent être pris au sens allégorique et non au sens littéral. En effet, l’homme se doit d’utiliser son

impulsion, de ses désirs, de la spontanéité de son action plutôt que de sa raison. Pour l’individu qui agit selon sa guise, celui-ci devient esclave de son désir, il est victime d’une illusion et de ses désirs alors qu’ il croit être libre. Pour Spinoza, la liberté consiste à obéir à la raison, on est libre en obéissant aux lois de la raison. Pour lui, le libre-arbitre ( faculté prétendue d’agir sans y être déterminé ) est une illusion. Les hommes se croient libre parce qu’ils sont conscient de leurs