Baruch Spinoza Superstition

de notre être ?somme nous totalement diffèrent de nos désirs ? Ou encore nos désirs sont une infime expression de notre moi ? Selon Spinoza « le désir c’est l’appétit avec conscience de lui même ». Autrement dit Le désir a souvent été conçu purement négativement comme une force aveuglante, une source de déséquilibre s’opposant aux autres facultés humaines. Spinoza offre une alternative à cette conception. Il définit en effet le désir comme l’essence même de l’homme.  Cette définition repose sur

dépendance par rapport à la loi naturelle qui veut qu’on suive ses impulsions. Mais si la volonté choisie d’obéir à la raison et de se tourner vers la vérité, alors elle affirme son indépendance face à la loi naturelle et devient alors liberté. D’après Spinoza « L’homme libre est celui qui vit suivant les seuls conseils de sa raison ». Deuxièmement, il y a la liberté politique. Elle est régit par les rapports de domination/soumission. En effet, dans ce sens, être libre, c’est ne pas être sous la domination

La conception ontologique de Spinoza Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, effleurant la superficie de l’ensemble du système philosophique spinozien lors de l’introduction à son œuvre, je me trouvai face à une version étoffée et habilement structurée de quelques intuitions que j’eu il y a quelques années. En effet, la lecture de l’Éthique me permit d’achever de consolider la conception de Dieu que je me construisis au fil des années, tout d’abord naïvement puis se structurant tranquillement

Selon Descartes la volonté est la seule faculté en moi qui me fasse connaître que je suis à l’image et à la ressemblance de Dieu car elle est conçue comme sans limites. Elle consiste en un pouvoir de faire ou de ne pas faire et d’affirmer ou de nier. Spinoza lui écrit que chaque volonté requiert une cause qui la détermine. La volonté est donc une faculté d’agir, non seulement d’après des lois mais d’après la représentation des lois. Elle désigne un désir aveugle et irrésistible. Pour réaliser ce projet

demeurer dans l'ignorance puisque "rien ne va de soi, rien n'est donné" (Bachelard, La formation de l'esprit scientifique, I, 1). Entre ces deux notions se trouve donc cette différence qu'est l'action et qui permettra de nuancer l'affirmation de Spinoza "l'erreur consiste dans une privation de connaissance" (Éthique, II, 35). En effet, on peut différencier parmi les erreurs celles qui sont nécessaires, possibles et contingentes. Premièrement, l'ignorance factuelle conduit à l'erreur lorsque le

pour atteindre la vérité; incapable de s'affranchir de Dieu donnant une «chiquenaude» pour mettre le monde en mouvement. Baruch Spinoza (phi néerlandais 1632-1677) : philosophie subversive, athéisme sans concession; Dieu c'est la nature. Révolution «naturaliste»; il affirme la séparation entre la philosophie et la théologie. Voir Livre : Traité théologique et politique (1670). Spinoza prône la toute puissance de la raison et assène la délivrance de toute autorité. Pierre Bayle (1647-1706) propose l'universalité

d'émerger de siècles d'obscurité et d'ignorance et d'entrer dans un nouvel âge illuminé par la raison, la science et le respect de l'humanité. 2) Les précurseurs : Les philosophes rationalistes du XVIIème siècle, tels que René Descartes et Baruch Spinoza, les philosophes politiques Thomas Hobbes et John Locke, et certains penseurs sceptiques en France comme Pierre Bayle peuvent être considérés comme les précurseurs des Lumières, bien que certains éléments de leurs doctrines qui allaient à l'encontre

sans cesse de retour sous des masques nouveaux qui ne font que cacher un profond ressentiment contre la vie elle-même. Unité de la forme et du fond, oui nous tournons ici en rond, et signons des deux mains la continuation de cette ligne de mort. Spinoza, préface à la partie III de l’Ethique, 1677 : » Quand on lit la plupart des philosophes qui ont traité des passions et de la conduite des hommes, on dirait qu’il n’a pas été question pour eux de choses naturelles, réglées par les lois générales de

effet, de quoi sommes-nous responsables si nous ne le sommes pas de nos désirs ? Pour accompagner votre réflexion, vous pouvez sous la rubrique " Textes" vous reporter à des extraits qui vous seront utiles. Vous pouvez lire par exemple les textes de Spinoza qui montre que nous sommes conscients de nos désirs mais pas conscients des causes qui nous déterminent à désirer ou encore ceux de Descartes en particulier la 3ème maxime de la morale par provision. En effet, Descartes montre en quoi il vaut mieux

relève-t-il pas d'une forme déguisée de déterminisme ? Nous serions alors victimes d'une illusion de libre arbitre : nous aurions une fausse conscience de la liberté de notre volonté parce que nous ignorons les véritables causes qui nous font agir. Ainsi, Spinoza écrit dans L'Ethique : « Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent. Un enfant croit librement appéter le