Baruch Spinoza Superstition

l'ignorance des causes qui nous déterminent : je crois avoir librement choisi de devenir médecin, parce que je n'aperçois pas que mon milieu social, mon éducation, les aspirations de ma famille... m'ont déterminé à faire ce choix. Tel est le propos de Spinoza, lorsqu'il écrit : «Un petit enfant croit désirer ...

Revalorisation relative du désir Le désir crée la valeur Cette dévalorisation massive peut être abandonnée si l’on conçoit le désir comme correspondant à l’essence même de l’homme, et dès lors, comme créateur de valeur. « Nous jugeons, écrit Spinoza, qu’une chose est bonne, parce que nous faisons effort vers elle, que nous la voulons et tendons vers elle par appétit ou désir. » On en vient ainsi à penser que la valeur naît de l’activité désirante de l’homme : elle ne dépend plus d’une transcendance

croient libres pour la seule raison qu'ils sont conscients de leurs actions, et ignorants des causes par quoi elles sont déterminées. » Spinoza, au XVIIe siècle, appelle les hommes à la lucidité. - Le besoin n'est pas liberté  Le bébé qui réclame du lait croit sans doute le désirer librement, alors qu'il ne fait qu'assouvir un besoin. De même, écrit encore Spinoza, l'alcoolique imagine qu'il maîtrise sa consommation, et, une pierre douée de la parole prendrait au sérieux l'expression « en chute libre

capacité de le devenir il est libre en puissance alors que l’homme fait, c'est-à-dire l’adulte est libre en acte et nous finirons par voir un point de vue fort intéressant comme quoi nous ne naissons pas libre et que nous ne le devenons pas, en effet Spinoza nous explique que la liberté n’est qu’un sentiment que nous croyons ressentir, comme le sentiment du choix amoureux, qui n’est en faite qu’une attraction physique et non un choix en soit. Comme nous le savons tous, l’homme à sa naissance

troisième. » (Spinoza, traité de la réforme de l’entendement). On peut donc établir une hiérarchie dans l’ordre de l’illusion : il y a d’abord l’impression, puis la connaissance partielle, l’une et l’autre neutralisées dans ce qu’elles ont de trompeur ou de lacunaire par la connaissance réflexive, c’est-à-dire par la conscience des principes qui suffisent à expliquer ce que l’on se propose de comprendre. Cette neutralisation ne va pas, toutefois, de soi : dans le même passage, Spinoza souligne que

lumières écossaises ) avait aussi compris lorsque ce dernier disait que «  les sujets sont toujours les plus forts » Le tyran lui a beau être armer il suffirait que le people arrêterait d’acquiescer pour que se dernier tombe, d’ou la phrase de Spinoza : «  un roi est nu, devant qui l’on se contente de dire non et de croiser les bras » La Boétie lui se pose du point de vue du peuple et relève le problème suivant : «  pourquoi les peuples ne font-ils pas le choix de la désobéissance ? » la coutume

je me décidai en fin de compte à rechercher s'il n'existait pas un bien véritable et qui pût se communiquer, quelque chose enfin dont la découverte et l'acquisition me procureraient pour l'éternité la jouissance d'une joie suprême et incessante." Spinoza : Préface au Traité de la réforme de l'entendement (1661) Plan analytique I ) Le paradoxe constitutif de la quête du bonheur : une contradiction à l'origine de la réflexion philosophique ; l'homme veut le bonheur mais ignore les moyens d'y parvenir

moins d’inconvénients à être fou avec les fous qu’à être sage tout seul. DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN : Article 7 Tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi, doit obéir à l’instant. Il se rend coupable par la résistance. SPINOZA : Traité de l’autorité politique – ch 2, par 4 à 6. On ne saurait concevoir que chaque citoyen soit autorisé à interpréter les décisions ou lois nationales. Sinon, chacun s’érigerait ainsi en arbitre de sa propre conduite… Tout citoyen, on le voit

seulement se passe, arrive, comme à notre insu. La raison contre les faits Les faits sont des phénomènes naturels Il faut faire la distinction entre les phénomènes naturels et le devenir humain. En ce qui concerne la nature, comme la montré Spinoza, elle est dénuée de toute cause première ou finale et en ce sens ses événements ne sont pas probant de quelque opinion que ce soit. On n'a pas raison, ni tord contre un tremblement de terre, ou une éclipse de lune... A l'inverse, les faits, au sens

Philosophie : Suis-je le maitre de mes pensées ? Introduction : Le maitre une personne qui exerce une domination, une fonction de direction, celui qui possède une chose. Une pensée est une représentation de l'esprit. La pensée est tout ce qui se passe en nous de telle sorte que nous puissions l'apercevoir immédiatement par nous-mêmes. C'est un objet de l'intérieur humain qui se construit à travers des images. La pensée n'existe que si elle est exprimée, autrement elle reste proche de la conscience