Baruch Spinoza Superstition

notre société et civilisation. Il donne à l'autre plus que ce qui est nécessaire. Il nous fait avancer et évoluer. Cependant, nos désirs dépendent du destin que nous leur réservons. L'homme reste libre de ses choix et donc ce qu'il peut en faire. Spinoza dira que « le désir est l'essence même de l'homme. C'est l'effort que l'homme manifeste pour préserver dans son être ». L'homme a la précieuse sensation d'exister. Le désir est source de bonheur, de joie. Pour finir, l'homme est libre d'avoir des

dépossession ». L'illusion de la liberté est à citer. On a souvent le sentiment que notre liberté n’est pas aussi étendue qu’on le voudrait, ou inversement, on peut penser être libre et être au contraire contraint à de nombreuses lois. Ainsi, explique Spinoza, une pierre consciente roulant le long d'une pente pourrait croire que c'est elle qui décide d'avancer alors qu'en réalité elle est soumise aux lois de la pesanteur. Et l'Homme est évidemment pareil à cette pierre. De plus, l'exemple des mirages dans

plaisanterie est une pure joie ; et par conséquent, pourvu qu’il ne soit pas excessif, il est bon par lui-même. Et ce n’est certes qu’une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir. Car, en quoi conviendrait-il mieux d’apaiser la faim et la soif que de chasser la mélancolie ? » (Ethique, IV, Paragraphe 45 – Spinoza). Spinoza fixe une première limite au rire, celle d’outrepasser la dignité de la personne et de se complaire dans la bassesse et la bêtise. Le rire visant la personne

n'a d'autre fin que celle de l'individu ; et loin de dicter à ses membres ce qu'ils doivent penser, il ne se justifie que pour permettre à chacun d'exercer ce qui constitue sa fin dernière, c'est-à-dire l'usage de sa raison et de son jugement (voir Spinoza, Traité théologico-politique, chap. XX). Dans ce cas, la fin de l'Etat désigne en même temps sa limite. Une force coercitive peut contraindre les corps à s'incliner, mais elle ne peut empêcher de penser que deux et deux font quatre et qu'il est préférable

le mouvements des esprits animaux qui vont à leur tour mouvoir les muscles. Cette conception pose de redoutables difficultés. En effet, il paraît difficilement concevable qu’une substance incorporelle puisse mouvoir un corps. (Cf. La critique de Spinoza dans l’appendice à la première partie de l’Éthique). Examinons la réponse que Descartes lui-même donne à une telle difficulté : « Ainsi je crois que nous avons ci-devant confondu la notion de la force dont l’âme agit dans le corps, avec celle dont

est un sujet abordé par beaucoup de philosophe et souvent différente par chacun des philosophes qui la conceptise. Dans cette courte dissertation, il sera question des concept de la liberté selon Spinoza et selon Jung. Pour spinoza, l’homme libre doit obéir au déterminisme , à la loi et la nécessité. Spinoza dit que la nature agit en nous et que nous ne fesons que suivre cette nature. Pour être libre , nous devons suivre la nature, car c’est elle qui nous fait agir. Prenons par exemple un lion, le

poussent à se rallié au système héliocentrique de Copernic et se heurte, de ce fait, à la Hiérarchie Ecclésiastique de l’époque. Il se retrouve devant le Tribunal de l’Inquisition qui le condamne et l’oblige à se rétracter. Les philosophes, tel que Spinoza, paient parfois leurs altérités au prix fort. Ce grand penseur prend ses distances vis-à-vis de toute pratique religieuse, mais non envers la théologie. Saint héritier du cartésianisme, il définit la « fin ultime » de la philosophie comme la constitution

l'Etat permet de définir sa raison d'être : il n'existe pas pour lui-même, il n'existe que parce que les citoyens s'y soumettent volontairement, et donc dans l'intérêt des citoyens. Quel est cet intérêt ? Si l'on en croit Hobbes, mais aussi Locke ou Spinoza, l'Etat a pour fonction première d'éviter la guerre de tous contre tous, donc de créer la paix civile. C'est dans cette perspective que doivent se comprendre la création du droit, et les moyens de l'appliquer, c'est-à-dire les pouvoirs de police

toutes nos actions, de tous nos choix singuliers. •I) La recherche de la vérité est nécessaire au bonheur. a) Le bonheur peut être illusoire. b) La vérité est première, le bonheur secon. c) Il n'y a point de bonheur possible sans vérité (Spinoza). •II) L'activité de l'intelligence doit être subordonnée à la quête du bonheur. a) Bonheur = souverain bien. b) La quête du bonheur est universelle. c) Mieux vaut être heureux dans l'erreur que malheureux dans le vrai. .../...

et de la vie de notre conscience, n’a pas le pouvoir de nous procurer de la joie, et de nous encrer dans la réalité du monde. Le désir ne possède-t-il pas alors une dimension positive qui engendrerait du bonheur chez le sujet désirant ? Selon Spinoza, le désir se définit comme la puissance intérieure par laquelle nous manifestons notre attachement, notre amour de la vie. La structure du désir est à distinguer de la structure du besoin car le besoin (notamment besoin physiologique) se fonde toujours