Balzac Therese Raquin

fin tragique, les hommes ne se préoccupent que des choses matérielles. Lantier déclare : « les Gras avaient vaincu » puis il ajoute : « Quels gredins que les honnêtes gens! » Caractéristiques des œuvres de Zola En 1867, Zola publie un roman, Thérèse Raquin, qui, sans en faire partie, annonce le cycle des Rougon-Macquart, tant par les sujets abordés (l'hérédité, la folie) que par les critiques qu'il suscite : la presse traite en effet l'auteur de « pornographe », d' « égoutier » ou encore de partisan

Paris par la suite. 1867 Thérèse Raquin met en pratique pour la 1ere fois son projet théorique du naturalisme. Mais ne lui vaut que critiques et insultes. 1868 Préface ; ironique, il accuse ses collègues de fragilité, il explique avoir «voulu élucidé les tempéraments et non les caractères. Pourtant son vocabulaire imprégné de métaphores le contredit dans ses propos. Hugo publie L’homme qui rit et le dédicace : « A l’auteur de Thérèse Raquin. L’auteur de l’Homme qui rit. »

par son intelligence et se voit confier le service de la publicité. Le succès de ses premiers écrits, d’inspiration romantique, le lance dans le journalisme. Il évolue assez vite vers le réalisme et même le naturalisme qui se manifeste déjà dans Thérèse Raquin (1867) et Madeleine Férat (1868). Dès 1868, il trace le plan d’ensemble du cycle des Rougon-Macquart. A partir de 1871, il va publier à la cadence moyenne d’un roman par an les vingt livres de cette « histoire naturelle et sociale d’une famille

œuvres choisies dans les deux entrées suivantes : - une nouvelle réaliste et/ou une nouvelle fantastique, intégralement ; - un roman, intégralement ou par extraits. Les œuvres sont choisies parmi celles d’auteurs français ou étrangers : Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas, Prosper Mérimée, George Sand, Théophile Gautier, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Emile Zola ; E. T. A. Hoffmann, Alexandre Pouchkine, Edgar Allan Poe, Nicolas Gogol, Charlotte ou Emily Brontë, Ivan Tourgueniev

l'époque, ont souvent provoqué le désabonnement massif de lecteurs peu habitués à entendre l'âpre "vérité" naturaliste. Fustigeant inlassablement les peintres académistes qui fermaient à ses amis les portes de l'exposition officielle, l'auteur de Thérèse Raquin et des Rougon-Macquart est sans doute le plus lucide des critiques de son temps, celui qui prophétisait la gloire de Manet et l'irrémédiable déclin des toiles dites "cuisinées selon les recettes de l'École". Après avoir quitté, le 31 janvier

bien particulier. En effet, alors que Balzac songe après coup à regrouper ses études pour faire la Comédie Humaine, Zola, lui, conçoit le projet des Rougon-Macquart avant d’en écrire le premier épisode. En décembre 1868, il confie cette idée aux Goncourt alors que sa situation pécuniaire est précaire,  malgré le succès de Thérèse Raquin, le roman écrit chaque année reste un aléa. Mais au-delà des préoccupations matérielles, Zola rêve de rivaliser avec Balzac, et par d’autres moyens, de réaliser un

Michel RAIMOND, Le roman depuis la révolution Armand Colin, Paris, 1981 Chapitre 1 : Le roman français avant Balzac 1. Un genre conventionnel Sociologie du roman : Le roman n'avait aucune règle, ni convention, d'où une certaine liberté. Il pouvait alors exprimer ce que les genres "nobles" laissaient de côté : évocation des moeurs du temps, personnages proches de la réalité quotidienne. De plus, il atteignait un puplic plus populaire, que la poésie et le théâtre be pouvaient conquérir

matérielles et psychologiques misérables. Mais petit à petit, Zola se constitue un petit cercle d'amis, majoritairement aixois d'origineN 3. Installé à Paris, il complète sa culture humaniste en lisant Molière, Montaigne et Shakespeare, mais pas encore Balzac qui ne l'inspirera que plus tardivement. Il est aussi influencé par des auteurs contemporains, comme Jules Michelet, source de ses inspirations scientifiques et médicalesN 4. Émile Zola est recalé par deux fois au baccalauréat ès sciences en 1859

masculin dans le tempérament de l’artiste… L’amant de Thérèse Raquin, Laurent, est un artiste raté qui retrouve une inspiration de génie après le meurtre qu’il commet. Dans L’Œuvre, enfin, publiée en 1886, Zola mêle ses souvenirs de jeunesse à ses propres doutes et réflexions sur la création, et sur les liens qu’elle établit avec l’impuissance, la folie et la mort. Si l’art et l’artiste sont des thèmes alors à la mode – abordés notamment par Balzac dans Le Chefd’Œuvre inconnu et par les Goncourt avec

vivre dans de modestes conditions, espérant trouver le succès. Petit à petit, il se constitue un petit cercle d'amis, majoritairement Aixois d'origineN 3. Il complète sa culture humaniste en lisant Molière, Montaigne et Shakespeare, mais pas encore Balzac qui ne l'inspirera que plus tardivement. Il est aussi influencé par des auteurs contemporains, comme Jules Michelet, source de ses inspirations scientifiques et médicalesN 4. Émile Zola est recalé par deux fois au baccalauréat ès sciences en 1859