Bal Chez Les Saccard

Rougon-Macquart. 3) Structure de l’œuvre Chapitre 1 : Après la promenade (dans le bois de Boulogne), le diner chez Saccard Chapitre 2 : L’arrivée de Saccard à Paris et ses ambitions malsaines Chapitre 3 : Renée et Maxime, confidences pour confidences Chapitre 4 : Renée et Maxime au bal Chapitre 5 : Renée soupçonnée d’avoir un amant à ses agissements Chapitre 6 : Le bal de la mi-carême Chapitre 7 : Abandon et déclin de Renée 4) Etude de l’œuvre Chapitre 1 1er Morceau Nature

et en expulse le peuple, à Paris comme en province. Les libertés disparaissent et l’idéal républicain s’effondre. Le Second Empire est donc en place quand commence La Curée. L’Empereur apparaît en personne dans le texte au chapitre 3, lors d’un bal donné aux Tuileries. Paré de ses décorations, le « Prince […] fixe […] ses regards sur Renée et admire en elle la “fleur à cueillir”. » La politique de Napoléon III se veut une politique d’austérité : il s’agit en théorie de rétablir un ordre moral

© largentPrepas.com L'ARGENT – Zola  Chapitre 1 : Il était onze heure. Saccard entra chez Champeaux, un restaurant parisien. Il y cherchait M. Huret. Les garçons de service lui assurèrent qu'il n'était pas encore venu. Saccard croisa différents cols blancs (hommes de change, spéculateurs boursiers...). Tous lui reversèrent un accueil froid. Mais Saccard s'assit et commanda. Le second empire lui avait permis de s'enrichir. Mais il était aujourd'hui ruiné par une affaire de terrains scandaleuse

| | | | |Dans le texte de Zola, le luxe est symbole de beauté, représenté par Mme Saccard « merveilleuse » | | |l.1, qui est à deux reprises décrite comme une œuvre d’art : « encadrée de hautes dentelles | | |blanches » l.3 pareille à un

baissés, elle s'était remise à friser les poils de la peau d'ours. – Va, ne sois pas modeste, poursuivit Maxime ; avoue carrément que tu es une des colonnes du Second Empire. Entre nous, on peut se dire de ces choses-là. Partout, aux Tuileries, chez les ministres, chez les simples millionnaires, en bas et en haut, tu règnes en souveraine. Il n'y a pas de plaisir où tu n'aies mis les deux pieds, et si j'osais, si le respect que je te dois ne me retenait pas, je dirais… Il s'arrêta quelques secondes, riant

elle s’était remise à friser les poils de la peau d’ours. – Va, ne sois pas modeste, poursuivit Maxime ; avoue carrément que tu es une des colonnes du Second Empire. Entre nous, on peut se dire ces choses-là. Partout, aux Tuileries, chez les ministres, chez les simples millionnaires, en bas et en haut, tu règnes en souveraine. Il n’y a pas de plaisir où tu n’aies mis les deux pieds, et si j’osais, si le respect que je te dois ne me retenait pas, je dirais... Il s’arrêta quelques secondes

textes mirbelliens, le roman « nègre » intitulé La Belle Madame Le Vassart, publié en 1884, se veut la réécriture d'un roman zolien, La Curée. Le titre du roman de Mirbeau, par sa résonance, constitue déjà une réminiscence de « la belle Mme Saccard », l'héroïne du roman de Zola. Mais, outre les noms qui font écho et dont l'importance n'est pas la moindre, le thème de l'inceste unit également les deux romans. Le rapport incestueux entre une belle-mère et son beau-fils actualise un mythe bien

complicité de Maxime avec son père: p. 155: "Une familiarité et un abandon" , ...> Ils vont chez Mabille (voir note p. 398) qui est un lieu de mauvaises fréquentations, (c'est à dire que les femmes de la bonne société n'y vont en principe pas), sans doute le lieu où fut inventé le French Cancan: [pic] [pic] -- Louise de Mareuil: pp. 159 " Saccard ne pouvait garder longtemps ---> "Conseil d'état", p. 162 -- L'Hôtel du Parc Monceau et réception

pour ses nombreuses descriptions, qui ne sont pas de simples morceaux de bravoure. Au contraire, l’esthétique gidienne tend à dépasser la description en la supprimant. Aussi les descriptions de l’espace parisien sont-elles fondamentalement différentes chez les deux auteurs, ainsi que les quartiers en eux-mêmes. Cependant, les deux auteurs ont en commun d’excentré un de leurs personnages principaux pour mieux mettre en valeur le reste de l’espace.   Zola écrit dans Le Roman expérimental que « l’homme

déjà dans La fortune des Rougon, mais il va changer de nom dans La Curée. Dans le premier roman, il est républicain, puis arrive le passage de l’ imprimerie et il va changer de bord. Il montre son opportunisme. Il n’ a aucune conviction. « Mais Saccard, qui avait retiré son chapeau, avant même que les piqueurs eussent passé, attendit que la voiture impériale se trouvât juste en face de lui, et alors il cria de sa grosse voix provençale : « Vive l’ empereur ! » » Le dossier préparatoire de La