Autrui Alter Ego

de développer les potentialités de chacun et prendre distance avec le pouvoir. Socrate va préférer à l’enseignement des sophistes basés sur la rhétorique, la maïeutique. ( La maïeutique : c’est l’art de la dialectique, du dialogue. Discuter avec autrui, lui faire exprimer les idées, lui poser des questions, lui demander d’expliciter => essayer de faire naître non pas un faux savoir mais faire naître de soi-même le vrai savoir => la vérité qui sommeil en nous. Cette vérité en sommeil en nous = « l’aletheia »

véracité et nous interroge sur les motivations qui peuvent nous pousser à dire intentionnellement autre chose, le non-vrai. Pour traiter ce problème qui est central ici, il faut bien distinguer entre le mensonge envers soi-même et celui envers autrui. Si nous commençons par le mensonge envers soi-même, il est bien évident qu'il se présente d'abord à nous comme une impossibilité logique : comment pourrions-nous être victime ou dupe d'un mensonge que nous avons nous-même pensé et/ou formulé

des personnages de Rabelais ? Gargantua, Grangousier, Gargamelle, Pantagruel Que signifient ces noms ? Insistance sur l’appétit énorme des géants : gar- renvoie au gosier, de même que gousier. Pantagruel : panta : tout : gruel : altéré (dans une prétendue langue hagarène) II. Les néologismes Les néologismes rabelaisiens Voici quelques mots issus de l’œuvre de Rabelais : chattemitte | lifrelofre | croquelardon | trepelu | ramentevoir | goguelu | esgassé

justifier (ou réfuter) cette position devant un juge rationnel. (Van Eemeren & al. 1984: 53 ; je traduis) On peut cependant considérer, à l’instar de Grize, que  l’argumentation considère l’interlocuteur, non comme un objet à manipuler mais comme un alter ego auquel il s’agira de faire partager sa vision. Agir sur lui, c’est chercher à modifier les diverses représentations qu’on lui prête, en mettant en évidence certains aspects des choses, en en occultant d’autres, en en proposant de nouvelles (Grize

espagnol, roumain et cornmentee ou traduite en francais), inseree dans le texte, "tire son originalite de ce qu'elle n'est jamais l'allegation d'une autori te mais un tete-ă-tete dernocratique, une competition ouverte." (Antoine Compagnon) Montrer a autrui le texte d'un autre, voilă la meilleure maniere de "tisser le sien, de produire un effet poetique inalienable a l'un ou l'autre de ces poles qui pourtant le definissent en le reflechissant." 12 12 Francois Comilliat, Gisele Mathieu-Castellani, Liiterature

Fraternel ►►► Clic R150-1 La Fraternité 2 1 La Fraternité est’elle un Devoir D'abord l'évocation du mot Fraternité dans sa globalité Puis d'une manière beaucoup plus personnel Enfin les conclusions Aujourd'hui, qui peut avoir une complicité avec autrui en dehors de la maison, du stade ou du bureau ? Une évasive fraternité continue d'orner nos frontons de mairies et des en tête de papiers administratifs, pour leur donner un caractère officiel et inviolable. Mais, le mot ne se prononce plus guère

pronominaux, d'ordre mémoriel, correspondant à la mémoire confuse et flottante du sujet qui se perd dans le cheminement du temps et du souvenir; chez Sarraute, la présence d'un je anonyme ne peut s'observer que par le rapport étroit qu'il possède avec autrui. Que ce soit par le biais d'une subjectivité objectivisée ou bien du dévoilement de la relation intersubjective qui relie soi à l'autre, les hypothèses retenues tout au long de ce chapitre serviront à montrer que l'instance narrative n'est nullement

toujours l'entêtement, le caprice, l'esprit frondeur et la violence des sentiments qui ont posé le plus de problèmes à l'éducateur. p23 ». Dans l'envie de sanction d'un moniteur, il y a donc aussi une envie de pouvoir, de vengeance, de restaurer son ego et son pouvoir de domination. La punition serait donc un moyen de régler un affrontement des volontés, une lutte de pouvoir, un moyen pour faire payer la faute de ne pas être docile. Dans le cas des personnes psychotiques, Arnaud Signol [2] avance que

Respect .................................................................................................p.23 4.1.5.Prise de risque contrôlée .......................................................................p.24 4 4.1.6.Comparaison à autrui ............................................................................p.24 4.1.7.Interdisciplinarité ..................................................................................p.25 4.2.Les activités artistiques ......................

perceptions d’état limite a été proposée par Deutsch en 1935 avec la notion de personnalité as if. Cet auteur a défini en 1942 les distorsions des relations d’objets internalisés de ces sujets caractérisés par un manque d’authenticité dans leur relation à autrui mais qui donnent superficiellement l’illusion de la normalité. Ce courant d’idées a ultérieurement été poursuivi avec Winnicott et le concept de faux-self. En 1949, puis en 1951, Eisenstein a insisté sur le risque majeur de décompensations psychotiques