Autotélisme En Poésie

= anticipation· Polyptote = utiliser des mots de même racine sous des formes grammaticales différentes (ex : tourner/ tournantes) · Autotélisme de l’art = l’art comme étant à lui-même sa propre fin, l’art pour l’art (ex : le Parnasse)· Formes passives· Sens symbolique et politique ? Dimension littéraire ?· Apoétique = qui ne relève pas du domaine habituel de la poésie (ex : vocabulaire grossier, ou de la vie de tous les jours)· Syntaxe agglutinante = quand tous les mots sont collés les uns aux autres

et tenter de les hiérarchiser : d’une part une injonction très générale lancée aux écrivains contemporains pour qu’il se gardent de placer la réflexion sur le langage au centre de leur préoccupations littéraires (mise en garde contre un certain autotélisme de la littérature moderne, assortie d’une remarque plus que discutable sur Dante) ; d’autre part un jugement également discutable sur la spécificité supposée de la littérature française et sur son « épuisement » au XXe siècle. Si cette mise

écriture autobiographique est probablement à l’origine des accusations répétées de narcissisme dont Chessex a été l’objet[10]. Quant à l’écrivain lui-même, il évoque – dans une perspective plus proche de la critique littéraire – le risque d’un autotélisme de l’écriture dans une démarche de ce type. S’il accorde une valeur performative à l’écriture, il ne manque pas, en effet, d’en souligner le caractère problématique. Ainsi, dans le «Portrait d’une ombre», il se demande si son propre travail de mémoire

un exemple limite de ce genre de questionnement. Il ne s'agît pas d'un travail comparatiste, mais d'une « lecture » de Mallarmé par Jacques Derrida (D. Attridge ed., Acts of literature, New York, Routledge, 1992 : 110-126). Mallarmé, sa langue, sa poésie sont étudiés dans la perspective de l'influence anglaise qui concerne en effet de près la pensée et l'on n'ose dire la « carrière » du professeur-poète (nous soulignons les mots importants du point de vue «comparatiste»): We know, and not only through