Aristophane

revint à Athènes, vraisemblablement en 388. Il avait quarante ans. La guerre durait encore ; mais elle allait se terminer l’année suivante par la paix d’Antalkidas. À ce moment, Euripide était mort et n’avait pas eu de successeur digne de lui. Aristophane venait de faire jouer son dernier drame, remanié, le Ploutos, et le théâtre comique ne devait retrouver son éclat qu’avec Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers

colonie d'Athènes, fondent en larmes en voyant la pièce, et condamnent l'auteur à une énorme amende de 1000 drachmes, interdisent la représentation de sa pièce et toute nouvelle pièce sur le sujet. Plus tard, au IVe siècle, le grand auteur comique Aristophane se sert de la comédie pour mettre en scène les problèmes de la démocratie athénienne. III] Une démocratie fragile Pourtant, les tensions n'ont jamais disparu à Athènes. De nombreuses cités grecques avaient des régimes oligarchiques et pouvaient

entrecoupés par des chants du chœur. Enfin lors de la sortie de celui-ci (l’exode) le dénouement est parlé par les acteurs. Vient ensuite la Comédie qui se caractérise par des intrigues qu’elle tire des évènements de la vie à la cité. Par exemple, Aristophane prendra parti pour la paix lors de la guerre du Péloponnèse dans sa pièce La Paix. Tout comme la Tragédie, elle se compose d’un schéma bien définit, alternant le chœur et le jeu des acteurs : - Le prologue où le héros est présenté aux spectateurs

la cité. • Dans Les Guêpes, Philocléon est corrompu : « une main délicate qui a raflé l’argent public se glisse dans la mienne ». Il ne respecte pas la déontologie du juge : « une fois entré en séance je ne fais rien de ce que j’ai promis ». Aristophane dénonce donc l’incompétence de certains citoyens dans l’exercice des magistratures pour lesquelles ils sont tirés au sort et leur cupidité (recherche immodérée de l’argent). Le théâtre a donc une fonction hautement politique : il aborde les travers

J-C) Les Troyennes (415 av. J-C) Iphigénie en Tauride (414 av. J-C) Electre (413 av. J-C) Hélène (412 av. J-C) Les Phéniciennes (410 av. J-C) Oreste (408 av. J-C) Iphigénie à Aulis (406 av. J-C) Les Bacchantes (405 av. J-C) Aristophane (450 av. J-C - 385 av. J-C). Les Acharniens (425 av. J-C) Les Cavaliers (424 av. J-C) Les Nuées (423 av. J-C) Les Guêpes (422 av. J-C) La Paix (421 av. J-C) Les Oiseaux (414 av. J-C) Lysistrata (411 av. J-C) Les Thesmophories (411

athénien. « la guerre du Péloponnèse » l’auteur y rapporte les faits avec objectivité et concision. Le but est de chercher les causes de cette guerre. Conclusion amère : la démocratie a dégénérée, elle a poussé à l’impérialisme. 8/ Aristophane et Sophocle * Aristophane Utilise le sarcasme/ l’ironie pour dénoncer. « Les guerres » est une pièce de théâtre qui critique les héliastes (6.000 pour 20.000 citoyens). Traduit la nostalgie de l’ancien temps athénien avant la démocratie. Ayant alors pour

au maximum trois et peuvent interpréter trois personnages différents chacun. Ils se changent donc dans la skene pour revêtir l'apparence d'un autre personnage. On doit cette invention, datée du VIe siècle avant JC) à Eschyle, Sophocle, Euripide, Aristophane, etc. qui chacun à leur tour avaient été élus aux concours des dionysies. Les théâtres de l'époque de Sophocle ne sont pas parvenus jusqu'à nous, il ne reste donc aucun vestige des théâtre destinés aux concours de tragédies car ils étaient en

culturel de la Méditerranée. Première république de l'histoire, la démocratie athénienne connaît une vie intellectuelle importante, rassemblant desphilosophes antiques (Socrate, Platon, Aristote), des auteurs de théâtre (Eschyle, Sophocle, Euripide, Aristophane) et l'historien Thucydide. De nombreux témoignages de cette période faste ont été conservés, comme le Parthénon, l'Agora (qui comprend notamment le temple d'Héphaïstos), l'Olympéion, le théâtre de Dionysos ou encore le Stade panathénaïque. Intégrée

revint à Athènes, vraisemblablement en 388. Il avait quarante ans. La guerre durait encore ; mais elle allait se terminer l’année suivante par la paix d’Antalkidas. À ce moment, Euripide était mort et n’avait pas eu de successeur digne de lui. Aristophane venait de faire jouer son dernier drame, remanié, le Ploutos, et le théâtre comique ne devait retrouver son éclat qu’avec Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers

folle jalousie envers Ulysse à propos de l’attribution des armes d’Achille. Héros tragique : Etre un héros grec, c’est laisser une trace positive dans la mémoire de la Cité. A la limite : mourir pour que la cité vive. La Comédie ancienne. Aristophane (-446/-385 ?, 61 ans). Le grand auteur satirique de son temps. Son but ? Défendre la Cité contre tous les abus politiques, culturels… Ses thèmes ? La nostalgie du bon vieux temps et de la vie simple. La quête aux Enfers pour ramener les grands