Arendt Il Semble

d’un coup d’Etat, à se faire couronner Empereur, le 2 décembre, en hommage à son illustre prédécesseur et oncle sur le trône de l’Empire français. [Petit apparté, là encore sur le sens de l’Histoire. Une Histoire politique et institutionnelle qui semble promise à un éternel recommencement. Un peu comme sous la révolution française, la monarchie absolue, s’ouvre à une oligarchie (la monarchie de Juillet), qui sous l’effet d’un sentiment de confiscation provoque une révolution démocratique (la 2ème

qui différencie l'Homme de l'animal est donc le projet.  D'autre part, le travail permet aussi à l’homme de subvenir à ses besoins et désirs matériels : il permet ainsi de se libérer de la dépendance vis à vis de la nature (cf. cromagnon). Mais il semble aussi être  un facteur de liberté future : je travaille pour passer de bonnes vacances au soleil et pour avoir une bonne retraite. Mais une question se pose alors : l’organisation sociale que suppose le «perfectionnement» du travail ne conduit-elle

au cas dans lequel un visage, signifiant la personnalité humaine, est exposé à une assemblée. Comment celui-ci est-il perçu par l’assemblée en question? « La pluralité humaine est le registre de l’action publique » nous apprend Hanna Arendt dans La condition de l’homme moderne . Qu’entend-elle par pluralité ? Ce n’est pas un oubli de l’individu, mais une mise de côté de celui-ci pour se concentrer sur ce qui est pluriel donc présent chez tous les êtres humains

il est parfois nécessaire de renoncer a son intérêt personnel afin de réaliser l'intérêt général. CONCLUSION: Le désir constitue l'essence de l'homme, et par conséquent il semble indépassable. Mais par ailleurs, les exigences morales nous exigent souvent a renoncer a la satisfaction immédiate. Ainsi l'homme semble condamner a l'insatisfaction de par sa nature double, a la fois désirant et morale. RELIGION: Le phénomène de religion est universel. 1) Qu'est ce que la religion?

la mesure où elle appelle un effort porteur d'épanouissement. Car le travail, contrairement à ce qu'indique son étymologie n'est pas pure souffrance, mais effort tendu vers un dépassement de soi et de ses possibilités. En effet, si l'effort peut sembler décourageant, il comporte aussi une dimension épanouissante et a des effets positives. En effet prenons l'exemple d'un architecte qui dans son activité va mobilisé des facultés intellectuelles (mémoire, attention, imagination...) qu'il développe en

tel projet de transformer l'ordre naturel du monde n'est-il pas porteur de grands risques, et ne soulève-t-il pas de graves problèmes éthiques ? L'effort pour changer ce qui apparaît, à un moment donné, comme un ordre intangible du monde semble ainsi faire partie intégrante de la nature humaine. L'humain est en effet ce vivant aux puissances démiurgiques qui fabrique en partie le monde qu'il habite, par les puissances de sa technique et de son savoir, en modifiant des dimensions de sa condition

légitimement empiéter sur des libertés publiques. L'articulation d'un tel sujet s'appuie sur le petit mot «  vraiment  » qui marque la suspicion, la défiance, et appelle surtout à la méfiance vis-à-vis d'un sujet qui peut sembler au premier abord aisé à examiner, mais qui relève en vérité d'un authentique jonglage entre liberté publique et liberté individuelle, droits et devoirs et limites de la contrainte et limites de la liberté. Assez  insolemment

règne de la nature, n’est-elle que chute et perte? Le travail qui fait la peine de l’homme ne fait-il pas aussi sa fierté? Ne s’enorgueillit-il pas de cette différence qui le distingue de toutes les créatures de la Terre, de ce caractère propre qui semble le condamner à une vie conquérante? « Nombreuses sont les merveilles, s’écrie ainsi Sophocle, mais de toutes, la plus grande merveille, c'est l'homme. À travers la mer blanchissante, poussé par le vent du sud, il s'avance et passe sous les vagues

de l'admirable autobiographie qu'il a laissée, dans Le monde d'hier2 ce monde qu'il avait reçu du 19e siècle, et qu'il concevait comme un monde de l'ordre et de la sécurité. Dans un article publié à la mort de Zweig, la philosophe allemande Hannah Arendt, exilée elle aussi aux Etats-Unis, écrivait: « Il est étonnant, voire stupéfiant de s'apercevoir qu'il y avait encore, à l'époque où nous vivions, un homme dont l'ignorance était telle et la conscience assez pure, qu'il pouvait continuer à considérer

à la dissolution capitaliste du lien social a) Le travail ne fonde pas le lien social car il existe des sociétés sans travail: des sociétés primitives au modèle de la cité antique selon Dominique Méda S'il existe des « sociétés sans travail, il semble difficile de faire du travaille le fondement du lien social ». C'est ce que montre Dominique dans Le Travail. Une valeur en voie de disparition (1995). Certaines sociétés peuvent subsister alors même que le travail n'y joue aucun rôle; c'est le cas