Aragon Un Pays Dévasté Par La Peste

Louis Aragon avec « Le musée Grévin » issu du recueil du même nom. Pour atteindre son but Aragon a donc décrit un pays complètement dévasté sous la forme d’un texte engagé. En 1940 la France est battue et envahie par les soldats allemands et le pays est dévasté. Tout d’abord le pays est complètement dominé pas les allemands, Aragon ne cesse d’utiliser des métaphores désignant les allemands comme des êtres puissants et terrifiants : « un pays en tous sens parcouru d’escogriffes », « Un pays de frayeur

 Biographie de la vie d'Aragon: Louis Aragon, né en 1897 à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, était un journaliste, romancier et poète du XXe siècle. Avec André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du surréalisme en France. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort. Parmi les recueils les plus connus d'Aragon, se trouvent La Diane française en 1944, d'où est extrait "Il n'y a pas d'amour

Si l’on devait associer Louis Aragon à une catégorie de poète du 19e siècle, nous ne pourrions tout simplement pas le placer dans une catégorie quelconque. Il a créé une abondance de poèmes à caractères très variés. Mais deux sujets qu’il a souvent abordés sont son amour pour Elsa Triolet et le militantisme. Si l’on y réfléchit bien, nous pouvons comprendre que ces deux sujets sont en quelque sorte un paradoxe, puisqu’au même moment, il arrivait à écrire avec haine et désespoir sur la guerre et écrire

Le musée Grévin, Aragon (français - 1re générale) Voici quelques pistes pour le commentaire :Dans ce poème daté de 1943, Aragon met en accusation la guerre et ses horreurs tout en affichant son intention de faire de son art la tribune de ses idées.Le commentaire s'attachera à montrer quels sont les procédés fondateurs de la poésie au service de l'histoire.*L'énonciation à la première personne traduit l'engagement du poète : j'écris (v1), moi, si je veux parler (v17).*Les figures de style ont une

Anthologie poétique sur le thème de la résistance : 1. René Tavernier, paru dans Positions, « il y en a qui prient, il y en a qui fuient », 1943 ; 2. Louis Aragon, Le Musée Grévin, « j’écris dans un pays dévasté par la peste, VII, vers 1 à 56, 1943 3. Joseph Kessel, « Le chant des partisans » ; 4. Robert Desnos, « ce cœur qui Haïssait la Guerre » ; 5. Paul Éluard, Poésie et Vérité, « liberté », 1942 ; T.1 : « Il y en a qui prient, il y en a qui fuient » Il y en a qui prient

Aragon, « j’écris dans un pays » INTRODUCTION : Louis Aragon est un grand poète surréaliste du XXème siècle, il suit ce mouvement qui a pour principe d’exprimer l’inconscient, le rôle du hasard, il veut comme d’autres poètes surréalistes notamment Apollinaire, Desnos ou encore André Breton utiliser cet art comme un instrument de libération et de révolution sur le plan politique mais il souhaite aussi a travers ses oeuvres faire le rejet du nationalisme. Son point de vue est qu’en écrivant

une seconde partie, nous étudierons un des emblèmes de la résistance française. 1. La résistance à travers l'art Il existe de nombreuses traces de la résistance en France comme dans les autres pays. Des poètes, écrivains et politiques engagés, comme Robert Desnos, Paul Eluard, Louis Aragon, Vercors et Charles de Gaulle ont rédigés nombre de textes exprimant leur oppositions contre l'occupation, leur haine envers la guerre et le régime nazi, etc. Parmi lesquels : * Le veilleur du pont

provisoire du pays. Mais aussi un beau chant d'amour pour la France où Aragon manifesta une confiance sereine dans l'avenir et le destin de sa patrie car il s’achève sur I’horizon entrevu de la liberté. Le titre s’explique parce que, dans la première partie, Aragon considère les Allemands et les collaborateurs comme déjà perdus et, tels de sinistres statues de cire, bons pour le Musée Grévin. Dans la dernière partie, abandonnant les «fantômes», il revient à ce «pays dévasté par la peste / qui semble

bluźnij,/ miasto umiera ! », « O słowiczym okrucie ? twie », « Nadzieja » (...) 14.Aragon (François la Colère), Le Musée Grévin, Éditions de Minuit clandestines, 1943 (republié en 1 (...) 9Après une épigraphe empruntée au psaume 116 (« Les liens de la mort m’avaient enserré »), le premier mouvement rassemble des extraits de poésies de trois écrivains engagés9, contemporains de l’extermination : Broniewski, Aragon, Różewicz. Chacun de ces trois poètes a d’ailleurs douté un moment de la possibilité

Guerre Mondiale, la capitulation de 1940 et la Guerre Froide ont fini par provoquer une désillusion qui affecta de prés les français. Dans cette atmosphère de grandes perturbations, le citoyen français se sentit déraciné et étranger à lui-même et à son pays. Faisant partie de la société, l’artiste se sentit dans l’obligation d’ « être en situation » comme le dit Sartre. Ainsi, la vie artistique et littéraire ne fut pas épargnée de ce bouleversement et l’Art devint un espace d’expression et de révolte :