Aragon Elsa Au Miroir

Verlaine fait souvent ce rêve sans préciser depuis combien de temps. La femme dans cette évocation devient un monument d'espoir sculpté dans l'imaginaire. Mais dans sa réalité que l'on devine dans les derniers vers ne représente-t-elle pas le miroir abstrait dont a besoin le poète pour que lui soit retournée l'image de sa souffrance qui amplifiée devient la source du pouvoir magique du poète . Guillaume Apollinaire- Marie Vous y dansiez petite fille Y danserez-vous mère-grand C'est la maclotte

Hanson, l'affiche rouge, les pavillons Russes et Allemands de 1937, la Grande pyramide du Louvre et un extrait du « Dictateur » de Charlie Chaplin Dans le domaine du langage : « Matin Brun » de Pavloff, « Strophes pour se souvenir » de Louis Aragon et « Jamais, jamais je ne pourrai dormir tranquille » de Claude Roy Dans le domaine du son : « La chevauchée des Walkyries » de Richard Wagner, « Pierrot Lunaire » de Schonberg et « Spar spangled banner » de Jimi Hendrix Dans le domaine du quotidien :

beauté verbale, est très répandue, en particuliers dans la poésie romantique – mais elle trouve des échos dans les poèmes créés lors d’événements tragiques aux épisodes pathétiques – on pense aux poèmes de la résistance, notamment ceux que conçut Aragon. 1.1- Le désespoir, la douleur, la plainte ont des accents humains qui trouvent une sympathie dans le cœur des lecteurs ; on se projette naturellement à la place du poète lorsqu’il évoque des situations que l’on a pu connaître ou que l’on admet

Châtiments, « Souvenirs de la nuit du 4 » (1853) Texte 15 : A. Rimbaud, Poésie, «  Le Dormeur du val » (1870) Lectures et documents complémentaires : A. Rimbaud, « Le Mal » V. Hugo, Les Châtiments, « Chanson » (manuel p.302) L. Aragon, La Diane Française, «  Elsa au miroir » (1945) (manuel p.477) J. Prévert, Paroles, « Familiale » (1945) (manuel p.483) J. Prévert, Les Règles de la guerre, collage (manuel p.483) Séquence 6 : Groupement de textes Problématique : Entre égérie et vision : comment le

ARAGON : Le Fou d'Elsa, Les mains d'Elsa, 1963 Le texte Les mains d'Elsa Donne-moi tes mains pour l'inquiétude Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude Donne-moi tes mains que je sois sauvé Lorsque je les prends à mon propre piège De paume et de peur de hâte et d'émoi Lorsque je les prends comme une eau de neige Qui fuit de partout dans ma mains à moi Sauras-tu jamais ce qui me traverse Qui me bouleverse et qui m'envahit Sauras-tu jamais

Châtiments (1853), VII,6 Elsa au miroir C'était au beau milieu de notre tragédie Et pendant un long jour assise à son miroir Elle peignait ses cheveux d'or je croyais voir Ses patientes mains calmer un incendie C'était au beau milieu de notre tragédie Et pendant un long jour assise à son miroir Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit C'était au beau milieu de notre tragédie Qu'elle jouait un air de harpe sans y croire Pendant tout ce long jour assise a son miroir Elle peignait ses cheveux

Chante pour lui seul…" Durée : une heure TRAVAIL DONNÉ (toujours du Lundi pour le Vendredi) : Recueillir des informations sur les parcours poétiques d'ARAGON ( au CDI, possibilité de consulter le site www.france.diplomatie.fr/france.biblio/folio/aragon/, d'ELUARD et sur la période surréaliste de BUNUEL. Séance 4 Dominante : préparation à l'oral plus préparation au commentaire composé. Support : ELUARD, la Dame de Carreau LA DAME DE CARREAU "Tout jeune, j'ai ouvert mes bras à la pureté. …

Joachim du Bellay «  Déjà la nuit en son parc amaissait » III- Les différentes représentations de la femme 1. L’éloge de la femme a) Paul Eluard  « La courbe de tes yeux » b) Leopold Sedar Senghor  « Femme noire » c) Louis Aragon  « Les yeux d’Elsa » 2. La femme insaisissable a) Marc Alyn « le long chemin qui conduisait à toi » 3. La femme cruelle a) Jean de la Fontaine «  La jeune veuve » b) Baudelaire «  L’amour du mensonge » c) François Malherbe

vers 8 : 10 syllabes, rimes suivies pauvres vers 9 : 10 syllabes, pauvres vers 10 : 10 syllabes 3me quintil : vers pairs vers 11 : 10 syllabes, vers 12 : 10 syllabes vers 13 : 10 syllabes vers 14 : 10 syllabes vers 15 : 10 syllabes 3.MIROIR DE LA VIE logique du regard : le poète est conscient de son double statut, il sait qu'il est regarde, c'est évoque dans plusieurs vers : dans le premier vers , il est mis en relief par une métaphore : les yeux de la femme aimée voient et révèlent

1963 par Aragon et met en scène comme nous l’avons déjà dit un fou, Mejdoun, amoureux d’Elsa une femme du XXe siècle alors que lui est dans le contexte de la chute de Grenade entre 1490 et 1492. D’abord il est important de dire que cette oeuvre mêle poésie et roman, ce que défend l’auteur. Ensuite cette oeuvre est à la fois une oeuvre d’amour pour Elsa comme toutes les oeuvres d’Aragon mais également une oeuvre permettant de penser l’avenir en s’appuyant sur un passé lointain. Aragon produit