Après Trois Ans Ayant Poussé La Porte étroite Qui Chancelle

brûle-gueule,L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;Exilé sur le sol au milieu des huées,Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Après trois ans Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,Je me suis promené dans le petit jardinQu’éclairait doucement le soleil du matin,Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle. Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelleDe vigne folle avec les chaises de rotin…Le

Commentaire littéraire du poème : Après trois ans de Paul Verlaine Paul Verlaine, poète français de la seconde moitié du 19ème siècle couronné « Prince des poètes » en 1984, publia en 1866 son premier recueil : Les poèmes saturniens. « Après trois ans », le poème que nous analyserons, écrit par le chef du fil du symbolisme, est le troisième poème de la section « Mélancholia ». Le poème qu’on a entre les mains est un sonnet composé de quatre strophes ; deux quatrains et deux tercets

ensoleillés, Dali installe trois montres molles. Elles sont posées, comme de vieilles serviettes, sur un arbre mort, une table et une étrange créature du type mollusque. A la dureté des rochers, Dali oppose la mollesse des montres nous plongeant dans une sorte de fuite du temps. Cette opposition évoque la dualité de l’homme : la putréfaction, la mort et le temps qui passe. Face à la stabilité des rochers de son enfance. Le temps qui court – Les enfoirés Et finalement Après quelques années Les

Anthologie de chaque poème. Poèmes choisis : ‘’ Après trois ans ‘’ de Paul Verlaine, ‘’ L’homme de la mer ‘’ de Charles Baudelaire, ‘’ El Desdichado’’ de Gérard de Nerval, ‘’ Les Yeux ‘’ de Sully Prudhomme’’, ‘’ Brise Marine ‘’ de Stéphane Mallarmé et ‘’ Le frais matin dorait ‘’ de Leconte De Lisle. Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle. Rien n'a changé

Apollinaire, Le temps qui passe, Lieux. 3 commentaires Angélus I Tapi dans les rochers qui regardent la plage, Au ... Poème classé dans François Coppée, Le temps qui passe, Mort, Religion, Tristesse. 4 commentaires Après trois ans Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me ... Poème classé dans Le temps qui passe, Nature, Paul Verlaine, Sonnets. 7 commentaires Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l'ouragan soufflera ... Poème classé dans Automne, Guillaume

45 Sans m'écarter loin de ces bois, Souvenez-vous combien de fois Vous avez cherché leurs ombrages: Pourriez-vous bien m'ôter le prix, Après avoir par mes ouvrages 50 Si souvent charmé vos esprits. 10FRGEIN1 3/6 Texte B -Paul Verlaine (1844-1896), « Melancholia », Poèmes saturniens (1866) APRÈS TROIS ANS Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle. 5 Rien

loin de ces bois, Souvenez-vous combien de fois Vous avez cherché leurs ombrages : Pourriez-vous bien m’ôter le prix, Après avoir par mes ouvrages Si souvent charmé vos esprits. Bac 2010 – Série S – Français – Pondichéry www.sujetdebac.fr Texte B – Paul Verlaine (1844-1896), « Melancholia », Poèmes saturniens (1866) APRES TROIS ANS Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu’éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d’une humide

rênes solides, Le fils d’Hypériôn courbe leurs cols nerveux ; Et le vent de la mer agite ses cheveux, Et Sélénè pâlit, et les Heures divines Font descendre l’Aurore aux lointaines collines. Le Dieu s’écrie ! Il part, et dans l’ampleur du ciel Il pousse, étincelant, le quadrige immortel. L’air sonore s’emplit de flamme et d’harmonie ; L’Océan qui palpite, en sa plainte infinie, Pour saluer le Dieu murmure un chant plus doux ; Et, semblable à la vierge en face de l’époux, La Terre, au bord brumeux

Les ouvriers et les patrons Oui-dà oui-dà belle endormeuse Ton frère Allons plus vite nom de Dieu Allons plus vite Guillaume Apollinaire (1880-1918) début XX ème siècle [->1] Louis XVI pendule à la Geoffrin. Après trois ans[->2] Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu’éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle. Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle De vigne folle avec les chaises

se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres Et sangloter d’extase les jets d’eau, Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres. Après trois ans (extrait de Poèmes saturniens, 1866) Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu’éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle. Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle De vigne folle