Apparences Trompeuses

Athéna fille de Zeus et de Métis, déesse de la raison et de la prudence représente une véritable marraine pour Ulysse : bien qu’Athéna apparaisse de manière trompeuse comme un personnage secondaire (I) des chants V à XIII, c’est elle qui permet la transformation d’Ulysse en héro (II). I. Athéna, une déesse marraine aux apparences trompeuses de personnage secondaire • • Une influence certaine du destin d’Ulysse : guide de la raison d’Ulysse grâce à la ruse, sans pour autant prendre le contrôle de

Il existe des Idées de chaque type de réalité, et elles en sont comme des modèles immuables. Les réalités visibles ne sont que des copies particulières de l'Idée. Quant à l'art, il est une imitation, non pas reproduction d'une réalité, mais d'une apparence, d'une image d'une réalité particulière. Platon compare le lit fait par un artisan, et le lit peint par un artiste. L'artisan qui fabrique un objet a l'esprit tendu vers l'idée de cet objet. Ainsi les lits fabriqués sont multiples. Mais il y a une

la vie sans art ne perdrait pas de valeur, parce qu’il ne supprime ou n’atténue aucune contrainte. Selon Platon l’artiste est avant tout un imitateur, un séducteur. Il ne se soucis pas du réel et ne s’intéresse qu’aux apparences. Le théâtre est d’ailleurs le lieu de ces apparences, où l’artiste jongle avec des images, sois pour tourner des gens au ridicules, sois pour en faire l’éloge. Or pour Platon l’artiste confond le bien et le mal, il ne faut donc pas le prendre au sérieux. Aux yeux de Platon

Le dépassement des évidences sensibles Quelque soit l'effort que l'esprit fait pour surmonter l'obstacle de l'autorité, fiction, il se heurte a un problème radical → La perception du monde (qui peut être trompeuse) Comment produire une vérité sur le monde si la perception sensible est trompeuse ? → Platon fait de ce problème une des bases de sa philosophie. Les sens ne font apparaître aucune vérité comme permanente et stable, tout ce qui est perdu dans l'espace (?) Platon rejoins Héraclide

de l’âme « Mon Dieu ! Le plus souvent l'apparence déçoit. Il ne faut pas toujours juger sur ce qu'on voit » Molière, Tartuffe A - Un asservissement au monde sensible Il n’est pas rare d’entendre d’une personne excessivement attentive à son apparence qu’elle est superficielle, qu’elle manque de profondeur, de consistance. Nous opposons aisément l’apparence et l’esprit, le corps et l’âme, élevant l’intelligible au dessus du sensible. Cette dissociation n’est pas sans rappeler l’allégorie de

étape indispensable des processus d'abstraction et de généralisation sans lesquels il serait impossible d'acquérir de l'expérience et de construire la connaissance ou, tout simplement, de survivre. Mais les ressemblances sont souvent confuses et trompeuses. Il ne faut pas abuser des métaphores si l'on cherche le vrai et non le simple vraisemblable (ex. en science ou en philosophie). Une analogie au sens strict est un type de ressemblance. Il n'y a pas d'analogie sans ressemblance, mais toutes les

désenchantement, et son regard semble poser sur notre monde une interrogation inquiète. Le sens de la vie nous est un questionnement et la folie qui traverse cet être désormais bien loin des apparences nous renvoie la question fondamentale de notre être profond. Notre monde formaté à de trompeuses apparences s'accommode mal d'une telle réalité si triste et dépouillée de tout artifice. Marlène Dumas choque par son réalisme et la mise en scène de situations humaine parfois dégradante qui sont pourtant

discours et un poème de force. L’affection ou la haine changent la justice de face et combien un avocat bien payé par avance trouvetil plus juste la cause qu’il plaide ! Combien son geste hardi la faitil paraître meilleure aux juges dupés par cette apparence ! Plaisante raison qu’un vent manie et à tout sens ! Je rapporterais presque toutes les actions des hommes, qui ne branlent presque que par ses secousses. Car la raison a été obligée de céder, et la plus sage prend pour ses principes ceux que l’imagination

destinataire de la publicité, qui avait également formé un pourvoi en cassation. La Chambre mixte devait donc préciser sur quel fondement et, par conséquent, suivant quel régime, il est possible pour le destinataire d'une loterie publicitaire trompeuse d'obtenir une somme de la part de l'expéditeur. Pour répondre, la Cour de cassation soulève un argument d'office. Cette possibilité lui est ouverte s'agissant d'une question de pur droit. Les règles de procédure civile commandent alors d'en avertir

sur le travail de l’écrivain : ramassée tout entière en son point final, l’œuvre dans son ensemble n’est par rapport à ce terme qu’une préparation et une approxima¬tion. A la fois organisée et réduite : disant l’essentiel par l’accumulation des apparences. Le juge implacable est devenu un coupable « cynique » comme le dit très bien Baudelaire ; et il plaide la préméditation : « Dans la composition tout entière, il ne doit pas se glisser un seul mot qui ne soit une intention, qui ne tende directement