Apologue Satire

– Le blâme A – L'origine historique du blâme Le blâme s'exprime, dans l'Antiquité, à travers la satire (œuvre polémique qui critique les comportements d'une époque, d'un type d'homme ou d'une institution), par exemple, les auteurs latins (Horace et Martial), les écrivains de la Renaissance (Marot) puis les classiques (Boileau) écrivent des satires en vers. Plus généralement, la satire se retrouve dans de nombreux textes dont l'intention est de condamner, de s'opposer à une attitude, une

animale dégradante : « singes de cours » (v.2). La Fontaine critique celui qui a le pouvoir à travers la personnification du « Lion » et la soumission des faibles par le silence. Rimbaud s’attaque aux « bourgeois » (v.3). Verlaine, quant à lui, fait la satire d’un comportement humain : l’hypocrisie. Par la suite, les poètes utilisent différents moyens pour faire de ces textes, des poèmes satiriques. L’ironie est utilisée chez la Fontaine lorsqu’il invoque la « raison » (v.11) dans l’argumentation du Lion

scène critique de la justice et du pouvoir (voir Livre « Que critique LF dans cette fable ? ») : Si La Fontaine ne s'apitoie guère sur le sort de l'âne, il ironise sur la Cour et les puissants : a. La justice est évoquée mais c'est davantage une satire des 'jugements de cour' : • Lexique de la justice et de la religion (« expier, péché ») • Scène représentant le tribunal (défilé à la barre des animaux) • Solennité de la scène : vocabulaire hyperbolique, scène grandiose • Rôle du loup : sorte

parodie héroï-comique, de l'épopée et du roman de chevalerie, mais qui préfigurent aussi le roman réaliste, satirique et philosophique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne. Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix, d'une foi évangélique et du retour au savoir de l'Antiquité gréco-romaine, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge, du retour à Platon contre Aristote et surtout

attaque satirique de Voltaire : quelle loi justifierait un massacre ?! -> par la philosophie de Pangloss (et de Leibniz) : notes 3 -> par la religion, car on remercie Dieu et on en fait une sort de complice consentant => satire de la religion qui se fait complice du massacre + satire du pouvoir royal, car chaque roi se moque des morts et ne pense qu’à sa victoire personnelle (« son camp » l.11). B – Une réalité bien plus sombre : un réquisitoire contre la guerre et les atrocités Mais toute cette

Ceci vous sert d'enseignement : Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire, 35Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère, Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. Nous répondrons en deux points distincts : tout d’abord nous étudierons la satire a travers la représentation animale puis nous étudierons la critique faite a travers cette fable. I/ La représentation animale Le Lion représente la monarchie avec son autorité, parfois cruelle ainsi que sa toute puissance conféré par dieu ;comme

comparaison "ne sont pas plus sages" qui permet d'élargir le propos à toute l'humanité. Par ailleurs le terme "sagesse" confère à ces propos une dimension éthique ou philosophique. B - De la caricature de la grenouille à la satire de l'envie: La Fontaine se livre ici à la satire du bourgeois qui veut être un noble, une thématique que l'on retrouve chez son ami Molière dans une comédie comme Le Bourgeois Gentilhomme". La diérèse sur le mot "envieuse" au v 4 donne un relief et une importance particulière

dont nous avons une satire mordante. Il existe une référence directe au genre au chapitre LX. « Mais il n’est pas dans mon sujet d’examiner la vie des papes et des prêtres, j’aurais l’air de composer une satire au lieu de mon propre éloge, et l’on pourrait croire qu’en louant les mauvais princes j’ai l’intention de censurer les bons2. » Cette citation illustre bien le ton de l'œuvre, où la Folie fait son propre éloge, mais un éloge transformé par Érasme en une véritable satire. Cette technique permet

parodie héroï-comique de l'épopée et du roman de chevalerie mais qui préfigurent aussi le roman réaliste, satirique et philosophique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne. Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix, d'une foi évangélique et du retour au savoir de l'Antiquité gréco-romaine, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge, du retour à Platon contre Aristote et surtout

Boileau, Satires VI (1660), « Les embarras de Paris » (p.247). Remarque sur le genre ? la forme ? (poème, alexandrins, rimes suivies) Je lis le poème. Qu’est-ce qu’une satire ? (rappel) De quoi se moque-t-il ici ? Eléments pour l’introduction du commentaire de ce texte : XVIIe : démographie de Paris explose, multiplicat° des transports. Nicolas Boileau, poète classique du XVIIe s. (voir p. 575) Poème satirique = texte qui dénonce un travers social en s’en moquant. Objet de la satire = les