Apologue Réflexion Lecteur

Lecture analytique « Le pouvoir des fables », livre VIII, fable 4, vers 34 à 70   PBQ : une réflexion sur les fonctions de la fable ainsi que sur le charme et le pouvoir des récits de fictions, plus séduisant que les discours sérieux et moralisateurs.   I) Une structure originale : une fable dans la fable L’observation du texte fait apparaitre que cette seconde partie de la fable comporte deux récits emboîtés, le récit du narrateur et le récit de l’orateur, utilisant lui-même une fable. a) Le premier

la fable plus vivante. C’est ainsi qu’il écrit la fable de la Mort et du bûcheron qui apparaît comme une variation sur le même thème, mais dans un registre plus vivant, plus réaliste. Dans cette petite pièce qui, comme le dit La fontaine est « un apologue composé de deux parties dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme, le corps est la fable et l’âme, la moralité. I. L’ ART DE CONTER, DE « PLAIRE » 1) Vivacité de la fable : composition en trois saynètes courte moralité (étudier

changer les choses). 3/ Qui connaît certaines limites Montrer que la nature de la littérature se prête au divertissement et qu’un texte chargé d’intention argumentative peut dérouter ou rebuter le lecteur. Ou même que la complexité de la littérature peut être un frein à la compréhension ou à l’adhésion du lecteur et que d’autres formes d’argumentation pertinentes existent, parfois plus populaires et donc touchant un public plus large : artistiques (musique, cinéma, beaux-arts) ou non (presse, télévision

comporte des lieux, des personnages et est racontée au passé. Il arrive des événements, des péripéties aux personnages. Les idées n’apparaissent pas ouvertement, elles sont sous entendues, implicites. Le récit peut se trouver sous la forme : D’un apologue : c’est un court allégorique illustrant une moral. Le but est donc de faire passer ses idées : contre philosophique, fable, utopie. D’un poème engagé. D’une pièce de théâtre Ou encore dans un film, une chanson… COMMENT LES ŒUVRES

finale : la fin → Simplicité de la présentation du personnage : • prénom innocent, enfantin → familiarité avec le lecteur • coussinet → enfantin • présentation de son habillement → simplicité (l’essentiel) + v 6 : 2 adj. → simples et plats → aspect sympathique : Mademoiselle Tout-le-monde • « Notre Perrette » (v 7) = possessif → créé une certaine familiarité avec le lecteur • démarche : légère, à grands pas, agiles → insouciance, forme d’enthousiasme → communicatif → amusant par la naïveté

véridique d’une idée ou d’un point de vue. Persuader appelle l’adhésion affective d’un destinataire pour lui faire croire que l’idée ou l’opinion est vraie. Persuader cherche davantage à séduire le destinataire et, dans le cas d’un écrivain, à attirer le lecteur dans son camp. Pour cela, persuader nécessite la mise en place d’une démarche rhétorique et par conséquent de certaines figures de style telles que la métaphore ou l’hyperbole. Délibérer, du latin deliberare, « réfléchir mûrement, trancher, décider »

personnification des animaux avec la Fontaine ex : «  La cour du Lion » Apologue donc accessible à tous B. Les récits très noirs et blancs Petits contes philosophiques comme Candide et Zadig ou la déstinée de Voltaire Beaucoup de personnages naïfs : les animaux, Candide et Zadig Toujours les méchants d'un coté les gentils des l'autre. C. L'apologue, un enseignement indirect et l'appel à la réflexion Le poète le dit lui même il faut encore amuser le peuple comme un enfant « Le

de Jean de la Fontaine et « La Cigale » de Jean Anouilh sont des apologues. Nous allons voir quelles sont les caractéristiques de l’apologue. Tout d’abord, l’apologue est un récit, il relève donc du genre narratif et comprend un schéma narratif (situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément de résolution, situation finale). Cependant, l’apologue se caractérise des autres récits par sa brièveté. Pour plaire au lecteur, l'apologue utilise des moyens divers: péripéties surprenantes

gens n’étaient pas aussi cultivés qu’aujourd’hui : l’éducation était parfois inexistante et réservée aux plus riches. Afin de faire comprendre au lecteur ses pensées et ses jugements critiques, l’écrivain devait donc utiliser des subterfuges pour que le lecteur intègre son opinion. Il utilisait donc la fiction et le merveilleux afin d’interpeller le lecteur sur des faits plus concrets et plus contemporains. Mais était-ce le seul motif de l’écrivain pour utiliser le conte ou la fable dans un but ludique 

Candide Il explique ensuite les raisons de ses mutilations - « nous » montre qu’il est le porte parole des esclaves - « vous » désignent les Occidentaux en opposition Il s’attaque autant au lecteur qu’à Candide. Il décrit d’abord sa condition sans porter de jugements, puis va approfondir sa réflexion. Il opère une analepse en analysant les causes de sa condition « cependant » - il évoque une mère dénaturée puisqu’elle l’a vendu. Horreur de l’acte dans la somme « dix écus ». Le discours enchâssé