Apologue Réflexion Lecteur

La question de l'homme dans les genres de l'argumentation La question de l'homme dans les genres de l'argumentation Quels sont les enjeux de cet objet d’étude ? 1 Que dit le programme ? « L’objectif est de permettre aux élèves d’accéder à la réflexion anthropologique dont sont porteurs lesgenres de l’argumentation afin de les conduire à réfléchir sur leur propre condition. […] Dans cette perspective, on s’attache à mettre en évidence les liens qui se nouent entre les idées, les formes qui les

Séquence n°1 : argumentation ( fable, conte philosophique, essai ) Apologue : court récit qui donne une leçon fiche p 407 408 Lecture analytique : 409 1) Corbière, « le poète et la cigale » p 373-374 2) Anouilh, « La cigale » p 374-375 3) Voltaire, «  le philosophe ignorant » p 378 4) Diderot, « Salons » p 379-380 5) Rousseau, Essai sur l’origine des langues

objectifs : raconter une aventure plaisante et aborder une réflexion philosophique qui amène le lecteur à réfléchir. Voltaire, esprit des Lumières, souhaite nous délivrer un enseignement à travers son conte philosophique, Memnon ou la Sagesse Humaine. On y trouve bien souvent une morale sur laquelle le lecteur s’épanche d’un peu plus près, c’est pourquoi si la morale puni ou récompense justement les protagonistes, cela suffit-il pour plaire au lecteur ? Tout d’abord nous analyserons l’aspect plaisant de

possède un pouvoir moral. Jean de La Fontaine, fabuliste du XVIIe siècle, est une figure du Classicisme. Ses fables, inspirées d'Ésope et Phèdre, mettent en scène des animaux et véhiculent des morales. La fable est un genre complexe, mêlant conte, apologue et autres formes. Elle est une instruction allégorique. Ici, la fable est destinée à l'ambassadeur français en Hollande sous le règne du Roi-Soleil, lors d'une tension avec l'Angleterre. La Fontaine célèbre la vaillance du Roi-Soleil, comparé à Hercule

simplement divertissant ou peut-il éveiller la réflexion du lecteur ?". Extraits [...] Le récit est d’autant plus important que c’est lui qui rend la morale accessible au lecteur, jeune ou adulte, intellectuel ou non. C’est par exemple le cas des fables destinées aux enfants et appréciées des adultes et de certaines œuvres comme Le Petit Prince. C’est également le récit qui permet à l’auteur d’instaurer une complicité, une connivence avec le lecteur qu’il assiste ou aide à comprendre et à réfléchir

(Le Pâtre et le Lion, Livre VI, Fable 1). Pour déterminer l’incidence d’une œuvre de fiction sur la réflexion induite chez le lecteur par l’extrapolation au monde et aux dangers qui le menacent, il faut envisager les atouts que nécessitent les fictions littéraires pour convaincre et faire adhérer le lecteur aux idées suggérées avant de considérer pourquoi les œuvres de fiction sont utilisées par leurs auteurs pour véhiculer des messages. Ainsi, après

utilisent l'argumentation afin de dénoncer les injustices, d'émettre des réflexions sur la place de l'Homme dans le monde et ainsi instruire le peuple. Les écrivains se servent de deux types d'argumentation ; directe et indirecte , pour convaincre , persuader et délibérer . La première consiste à exprimer clairement ses idées dans un essai ; la seconde, quant à elle, vise à convaincre par un récit fictionnel arrangé ou apologue. Celles-ci ayant leurs propres procédés et limites , nous pouvons donc

Siècle : XVIII°s/ Les lumières Genre : conte philosophique – apologue Thème : le savoir, la raison, la vérité : le relativisme Tonalité : ironique et satirique Type : argumentatif Originalité : merveilleux Effet sur le lecteur : instruire. Chapitre 6 : « Ce qui leur arrive avec des hommes » Introduction : Avec Micromégas publié en 1752, Voltaire crée un new genre : le conte philosophique. Ecrit au siècle des lumières, cet apologue, militant pour le savoir, met en avant de nombreuses questions

positifs) (un détour commode pour permettre au lecteur de prendre de la distance avec sa propre société/ Un regard neuf, le lecteur aborde les grands sujets sous un angle d’approche inédit/ Par le biais de la fiction de l’Autre, l’argumentation devient plus efficace, car elle sollicite l’imagination, la réflexion, l’émotion du lecteur ?) III. Les dangers de la fiction de l’Autre (=les limites) 1. La fiction a un pouvoir de séduction : le lecteur est captivé par les aventures de l’Autre et peut

l'on estime être une vérité dont l'on est soit même convaincu. Convaincre, c'est amener quelqu'un à reconnaître la vérité d'une proposition ou d'un fait. Pour cela, doit-on nécessairement raconter une « histoire » pour convaincre ou persuader le lecteur ? Deux types d'argumentation s'opposent : l'argumentation directe, qui expose directement une thèse, et l'argumentation indirecte, qui préfère recourir aux fables, contes … pour en tirer une leçon. Tout d'abord nous marquerons les points forts et