Apologue Ludique Didactique

fables en prose du grecque Esope (6ème siècle avant J.C.) et les fables en vers du poète latin Phèdre (1er siècle après J.C.). Situé dans le Livre 7 du second recueil, la fable intitulé « Les deux coqs » reprend en le développant considérablement un apologue exotique. L’apologue remplit-il sa fonction usuelle ? Tel est la question à laquelle notre analyse se propose de répondre à travers l’examen de sa composition en premier lieu puis l’étude de sa dimension parodique. I/ Une composition conforme

l’argumentation. Un genre, est une catégorie d’œuvres littéraires. Il y en a plusieurs types, et comme nous l’avons dit, certains sont obligatoirement argumentatifs. Prenons par exemple, l’apologue, récit ou narration à valeur didactique (qui donne une leçon). Nous pouvons citer pour apologue connu, les fables de La Fontaine, qui chacune d’elle a une morale. Mentionnons également le plaidoyer : exposé argumenté, pour défendre une personne, une idée, une institution. Évoquons le célèbre plaidoyer de Cicéron

donc de proposer un essai de définition théorique fondé sur les quatre critères retenus à ce jour par la recherche universitaire puis, en croisant ces critères, de recenser les « registres » les plus opératoires et les plus utiles sur le plan didactique. 6 1 Français Classes de seconde et de première, Ministère de l’Éducation nationale, document réalisé par les deux groupes d’experts successivement chargés des programmes scolaires de français, dirigés par Alain Viala (2001) puis Alain Pagès

cherche à plaire avant d’instruire. DISSERTATION I- Fables plaire et convenir aux enfants 1) Ludiques & monde merveilleux 2) Courtes mêlant récits et dialogues + morale, illustré par histoire concrète 3) Instruit les enfants avec plans réel dans le corbeau et le renard se méfier des beaux parleurs, bon sujet scolaire sur la versification, l’apologue. II- Apologue trop compliqué pour les enfants DISSERTATION : EST-CE QUE LES FABLES DE LA FONTAINE CONVIENNENT AUX ENFANTS 

d'un discours narratif de 21 vers mêlés (alexandrins et octosyllabes) à rimes variées et d'une morale de 4 vers. Cette fable constitue un apologue classique : discours narratif : cf. Mouvements du texte ; genre bref ; sens allégorique ; vocation morale et didactique (Le destinataire : jeune prince de 12 ans : annonce la dimension pédagogique et ludique de la fable). Mouvements du texte : 1. Mise en situation par le narrateur : v.1-3 2. Plaidoyer de la Souris : v.4-12 3. Intervention

propos de Jean de La Fontaine La Fontaine, un homme ancr dans son poque 3) Le genre de la fable Caractristiques et dfinition b) Origine du genre c) Structure du genre 4) Les deux caractristiques fondamentales des fables de La Fontaine La vise didactique La Fontaine, un homme qui veut changer les mentalits Le lien avec lpoque La Fontaine, un homme critique et engag 5) Lhypertextualit (Genette) 6) Comparaison dune fable de La Fontaine et dune planche de Gotlib Le Savetier et le Financier  1) La

des théoriciens de la littérature tentent d'instaurer des règles strictes inspirées des modèles antiques, qui vont à l'encontre de l'esprit baroque. Ainsi, une œuvre ne doit pas procurer un plaisir gratuit mais s'inscrire dans une visée morale et didactique ; le mot d'ordre est d'« instruire et plaire » pour corriger les défauts humains. La tragédie, par exemple, doit inspirer au spectateur « terreur et pitié », tandis que la comédie dénonce les ridicules et les torts de ceux qui s'écartent du droit

que l’on pouvait instruire tout en divertissant. Les anecdotes sur Diogène et Aristippe marient ludique et didactique au service de l’éthique. Elles n’ont, en vérité, rien d’anecdotique, de superficiel, de superflu, d’accessoire, du moins pour celui qui outrepasse le premier degré. Car à vouloir cacher le sérieux sous le comique, on court toujours le risque que personne ne le trouve et les petits apologues du cynique de Sinope et de l’hédoniste de Cyrène passeront aisément pour des bons mots à ressortir

met le genre sous le signe de la fiction avouée et de l’évasion ludique, en un mot de la « gaieté ». Or la gaieté, clef de voûte de l’écriture des Contes, deviendra également un mot-clé de la poétique des Fables. La Fontaine opère ainsi un sensible rapprochement des deux genres, encore plus marqué que dans la tradition précédente (il faut rappeler que les recueils de « facéties » dès le xvie siècle faisaient souvent place à des apologues, ce qui rend cette affinité plus évidente2). Il en fait deux manifestations

menée auprès de ses étudiants, “ une modification dans le rapport à l’écriture, et dans le rapport à la lecture (goût, quantité et analyse plus fine des techniques et des effets) ” [5] 3)L’apport des ateliers d’écriture Un intérêt pour la didactique des lettres A partir des années 80, les revues "Le Français aujourd’hui" et "Pratiques" au vu des expériences menées en atelier commencent à rendre compte des résultats obtenus, et se posent en fervents défenseurs de l’écriture dans l’enseignement