Apologue La Cigale

Introduction : ( chapeau ) Nous avons tous en tête des fables de La Fontaine apprises à l’école primaire : « La Cigale et la Fourmi », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf »…Mais, après quelques années d’oubli, en classe de première, les programmes les rappellent à notre souvenir : en effet, quel meilleur exemple de l’apologue que les Fables de La Fontaine ? Et pourtant, si Rousseau revivait de nos jours, il interdirait formellement à son Emile

semble peu daffaire., Ctait le mot dordre de Jean de La Fontaine, trs clbre fabuliste du XVIIme sicle. Paul Raynal a dit un jour La Fable est le ciel de lHistoire , en effet, ma fable est prsente depuis lAntiquit, notamment grce Esope. Cest un apologue, cest--dire un court rcit qui pour fonction dillustrer lallgorie de lHomme accompagne dune leon de morale qui peut tre formule explicitement et qui fait appel au bon sens du lecteur. Il ne sagit pas dinculquer des rgles de conduites mais dinspirer

essayé à divers genres poétiques, Jean de La Fontaine (1621-1695) publie son premier recueil de fables en 1668 (livres I à VI). Devant le succès obtenu, il en publiera deux autres, en 1678 et 1694, pour un total de 243 pièces, dont plusieurs sont des apologues et ne mettent pas en scène des animaux41. Ces recueils le consacreront comme le plus grand fabuliste de tous les temps. Puisant ses sources dans la littérature mondiale de tous les temps (Ésope, Phèdre, Horace, Abstémius, Marie de France, Jean de

fortement présente + 2ème , questions rhétoriques (Giono, Hugo…) c) Des registres adaptés au but recherché (pathétique, polémique, satirique, dialectique…) (Hugo…) 2) Une argumentation intéressante à déchiffrer ( genres de l’argumentation indirecte : apologues, roman, poésie, théâtre a) Le plaisir de la lecture de textes divertissants Récit ,fiction, personnages, dialogues…) (Voltaire, la Fontaine…) b) Le lyrisme, l’imagination poétiques comme arme Rimbaud … c) Le raisonnement inductif De l’exemple à l’universel

démarche de La Fontaine est conforme aux préceptes de l'esthétique classique. Ainsi, il se présente comme un simple adaptateur des Anciens (le fabuliste grec Ses apologues, ces courts récits dont on tire une instruction morale, servaient de thème aux écoliers, de support à leur imagination ; ils avaient à les enrichir et à les développer. Les apologues fournissaient aussi aux orateurs des exempla, des illustrations. Le modèle antique affirme la vocation des qui est d'instruire. Mais, pour La Fontaine,

Fables, XI, 5 (1668) Introduction : Cette fable se présente comme un apologue très classique. D’une part parce qu’elle respecte l’organisation traditionnel de la fable : un récit, suivi d’une moralité en rapport avec l’histoire racontée. D’autre part, parce qu’elle met en scène des animaux à qui elle donne la parole rejoignant ainsi la tradition des Fables les plus célèbres comme « La Cigale et la Fourmi » et « Le Corbeau et le Renard ». La moralité cependant est pour le moins inattendue

beaucoup d'animaux doué de parole. Exemple : dans "La cigale et la Fourmi", le registre comique est très présent par les répliques des deux protagonistes. II) Néanmoins, ce procédé comporte ses limites 1§ La fiction animale peut avoir tendance a minimiser la fonction morale de la fable, notamment pour les plus jeunes d'entre nous, qui ont plus tendance a prendre la fable comme un conte fantastique plutôt que comme un apologue. Exemple : Rousseau le dénonce dans "L'Emile", expliquant

plus efficace ?  La fiction est une forme qui permet de divulguer une idée en entraînant l'adhésion d'un grand nombre de personnes. En effet la fiction permet de susciter l'attention du lecteur, on retrouve notamment cette idée dans les apologues. Un apologue est un discours narratif démonstratif, à visée argumentative et didactique, ils sont généralement rédigés en vers ou en prose. L'apologue est un texte qui referme des enseignements dont on tire une morale. Jean de La Fontaine à lui même définit

lumineuse, dans le pays des tambourins et du vin muscat. Autour de chez moi tout n’est que soleil et musique ; j’ai des orchestres de culs-blancs1, des orphéons2 de mésanges ; le matin, les courlis3 qui font « Coureli ! coureli ! », à midi, les cigales, puis les pâtres qui jouent du fifre4, et les belles filles brunes qu’on entend rire dans les vignes… En vérité, l’endroit est mal choisi pour broyer du noir ; je devrais plutôt expédier aux dames des poèmes couleur de rose et des pleins paniers

mais le commentaire plait autant que le texte. Cette fable est la genre de celles que l'on appelle composées , c'est-à-dire où la morale mise elle-même en action , présente un second apologue. La Fontaine ajoutera quelques vers et fera de cette fable double une œuvre neuve et originale. La Cigale et la FourmiLa Cigale, ayant chantéTout l'été,Se trouva fort dépourvueQuand la bise fut venue :Pas un seul petit morceauDe mouche ou de vermisseau.Elle alla crier famineChez la Fourmi sa voisine,La priant