Apologue Instruire Plaire

d’argumentation : l’argumentation directe, le long traité qui semble connoté par l’ennui (à écrire et à lire), et une autre indirecte qui serait du côté de la brièveté et du plaisir (de l’auteur et du lecteur). Faut-il écrire un essai, un dialogue, ou un apologue ? ■ L’essai Ce sont ici mes humeurs et mes opinions ; je les donne pour ce qui est en ma croyance, non pour ce qui est à croire ; je ne vise ici qu’à découvrir moimême qui serais autre demain si un nouvel apprentissage me changeait… Montaigne

Sasha Laussel 4 Février 2021Dissertation Les Fables de La Fontaine font partie du patrimoine littéraire français, voire mondial. Regroupées dans trois recueils comprenant deux cent quarante-trois fables allégoriques publiées par Jean de La Fontaine entre années 1668 et 1694. La plupart, inspirées des fables d’Ésope, Babrius et Phèdre, mettent en scène des animaux anthropomorphes et contiennent presque systématiquement, une morale explicite ou implicite

fables en prose du grecque Esope (6ème siècle avant J.C.) et les fables en vers du poète latin Phèdre (1er siècle après J.C.). Situé dans le Livre 7 du second recueil, la fable intitulé « Les deux coqs » reprend en le développant considérablement un apologue exotique. L’apologue remplit-il sa fonction usuelle ? Tel est la question à laquelle notre analyse se propose de répondre à travers l’examen de sa composition en premier lieu puis l’étude de sa dimension parodique. I/ Une composition conforme

chargé d émotion. Genre et forme de l'argumentation au XVII° et XVIII° siècles. Séquence 4 : La fable et le conte. Définition de la fable : Genre littéraire relevant de l'apologue. Elle comporte une petite histoire accompagné d'une moralité. Apologue : Bref récit en vers ou en prose dispensant un enseignement moral. Page 234 : 2 personnages (le loup et l'agneau) + 1 narrateur. Vers 1 et 2 : la morale, elle est explicite. Schéma narratif : Situation initiale : vers 3 à vers 4 Élément perturbateur

siècle, la société se concentre autour de la cour du roi. Les écrivains comme La Bruyère ou La Fontaine soulignent les nombreux travers de leurs temps dans leurs œuvres fidèles à l’idéal classique : instruire et plaire. Ainsi en 1668, Jean de La Fontaine publie ses Fables, dans celles-ci, des apologues inspirés d’Esope tirent les leçons de cette observation sociale. La fable 5 du livre III : « Le renard et le bouc » illustre la nécessité de bien examiner les conséquences avant de se lancer dans une 

l’idéal classique de brièveté, et du « plaire et instruire ». Cette fable nous conte les ravages causés par la peste, qui est vue comme un châtiment divin. Les animaux pensent qu’il faut sacrifier le plus coupable d’entre eux pour que l’épidémie s’arrête. À la fin, il y a une morale sur l’injustice qui caractérise les relations entre les puissants et les faibles. En premier lieu, nous verrons que cette fable est un apologue et un texte argumentatif qui dénonce

René Barjavel Travail préliminaire : évaluation diagnostique sur certaines notions vues en seconde. Correction qui fera l'objet d'une synthèse sur les notions. Séance 1 FR1 S1 Objectif : définition des termes : qu'est-ce qu'un apologue ? I- Définition : convaincre et persuader (+ délibérer) : défendre un point de vue en agissant sur un destinataire Démontrer : raisonnement logique qui part d'une hypothèse / démarche scientifique difficilement contestable. BUT : valider une

des fictions utiles. Dès lors, peut-on considérer que la littérature, en particulier sous la forme d'apologue, ait le pouvoir d'intervenir sur le monde et sur les consciences pour les transformer ? Il convient donc de se demander si l'auteur d'un apologue est susceptible de bouleverser les mentalités. Certes, l'apologue peut avoir un certain impact sur la conscience des lecteurs, mais son influence demeure tout de même limitée. La littérature d'idées, et en particulier l'apologue, permet à l'auteur

laquelle il appelle le lecteur se méfier des flatteurs car derrière une flatterie se trouve un intérêt. Cette animalisation de l’auteur permet de mêler l’utile à l’agréable et ainsi le « Placere et Docere » de Horace, la méthode de plaire et instruire. Le conte est un apologue souvent riche d'enseignements, explicite ou implicite, qui s'exprime à travers les mésaventures du héros. Le conte philosophique, qui raconte la formation d'un personnage confronté à la découverte brutale du monde, permet à l'écrivain

connais-toi toi-même » platonicien souligne l’idée qu’aucune prise de conscience n’est possible sans prise de parole. Jean de la fontaine grand fabuliste du 17ème siècle reconnu pour ses fables versifiées à visée morale : plaire et instruire, illustre cette idée dans son apologue le renard, le singe et les animaux, fable 6 du livre 6 publié en 1668 faisant partit du premier recueil « les fables choisies mis en vers par M. de la fontaine. » Le renard, le singe et les animaux est repris du grec Esope