Apollinaire Les Collines

cristallin Les bols de jouvence seront bientôt vidés La foret n’aura plus de secrets, plus de charme Et sur le chemin de la cage ils diront : “Marchons tout droit vers la liberté !” Donnez-moi raison, laissez-moi crier Pour nous tous Du haut de la colline Que la pureté revienne L’oiseau Mais lors voici qu’un oiseau chante, Dans une pauvre cage en bois, Mais lors voici qu’un oiseau chante Sur une ville et tous ses toits, Et qu’il dit qu’on le voit le monde Et sur la mer la pluie tomber,

de partir S’il faut donner son sang Allez donner le vôtre Vous êtes bon apôtre Monsieur le Président Si vous me poursuivez Prévenez vos gendarmes Que je n’aurai pas d’armes Et qu’ils pourront tirer. Boris Vian L’Evadé Il a dévalé la colline Ses pas faisaient rouler les pierres Là-haut entre les quatre murs La sirène chantait sans joie Il respirait l’odeur des arbres Avec son corps comme une forge La lumière l’accompagnait Et lui faisait danser son ombre Pourvu qu’ils me laissent

Pour évoquer la première guerre mondiale, j'ai pris deux extraits de l'auteur Apollinaire qui était brigadier lors de la Grande Guerre. Le poème « Ma Lou »,1915, est extrait de Poèmes à Lou, un recueil de poème dedié à Louise de Coligny-Châtillon, la muse et la bien aimée du poète. Ce recueil incarne une poésie nouvelle à mi-chemin entre la prose et les vers, il ouvre la voie à une poésie moderne avec une écriture en vers réguliers et en vers libres. Dans le poème « Ma Lou », le discours amoureux

image polluée, grise, quasiment monstrueuse. Les élèves ont pu ainsi étudier l’évolution du paysage urbain à travers les regards aiguisés de poètes aux sensibilités diverses : Rimbaud, en poète visionnaire, Verhaeren, cynique et sans illusions, Apollinaire, en chantre de la modernité et Senghor interrogeant modernité et négritude. La séquence a amené un questionnement sur l’homme, son besoin de construire un monde urbain, en collectivité mais aussi hiérarchisé qui omet sa liberté individuelle.

évoque la beauté du paysage lors du couché du soleil. Oh ! Laissez-moi ! C'est l'heure où l'horizon qui fume Cache un front inégal sous un cercle de brume, L'heure où l'astre géant rougit et disparaît. Le grand bois jaunissant dore seul la colline. On dirait qu'en ces jours où l'automne décline, Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt. Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître, Là-bas, - tandis que seul je rêve à la fenêtre Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, - Quelque

Joachim Du Bellay (1522-1560). 1820 � Méditations poétiques, d’Alphonse de Lamartine (1790-1869). 1856 � Les Contemplations, de Victor Hugo (1802-1885). 1866 � Poèmes saturniens, de Paul Verlaine (1844-1896). 1913 � Alcools, de Guillaume Apollinaire (1880-1918). 1942 � Les Yeux d’Elsa, de Louis Aragon (1897-1982). 1951 � Le Phénix, de Paul Eluard (1895-1952). CHRONOLOGIE DES ŒUVRES y Jean Cocteau (1889-1963), Orphée (xxe siècle), dessin (collection privée). Les origines du lyrisme D’après

Comme un roman, la Fée Carabine Eugène Le Roy Jacqou Le Croquant Martial Chaullanges La terre des autres Alain-Fournier Le Grand Meaulnes Erich Maria Remarque A l'ouest rien de nouveau Sébastien Japrisot Un Long dimanche de fiançailles Jean Giono Colline ; Regain Marcel Pagnol Manon des sources; Jean de Florette Jules Vallès L'Enfant; Le Bachelier; L'Insurgé Joseph Joffo Un Sac de billes Jacques de Lacretelle Silbermann Anne Franck Journal Vercors Le Silence de la mer Robert Merle La Mort est

vers est une chute, on apprend que le soldat est mort. Le suivant est un poème sans titre de Théodore D’Agrippa D’Aubigné ; ce poème traite du comportement qu’a un soldat quand il se retrouve face à son ennemi. Vient ensuite A Nîmes de Guillaume Apollinaire ; le soldat évoque son quotidien dans ce qui ressemble à une lettre. Puis enfin L’Evadé de Boris Vian, un soldat s’enfuie et pendant un court instant savoure le plaisir de la liberté avant d’être tué. J’ai choisi tous ces poèmes car ils traitent

» l’emportent (page 564). Dans L’énigme des Blancs-Manteaux de Jean-François Parot, c’est une nuit qui est éclairée uniquement par la lune. La lumière est « livide » (page 11). Elle peut être aussi lumineuse. Dans sa Nuit Rhénane Guillaume Apollinaire évoque une nuit illuminée par « la lune » (vers 3) et par les étoiles qui sont désignées par « l’or des nuits » (vers 10). Une nuit étoilée sur le Rhône de Vincent Van Gogh se situe dans la même lignée et choisit de représenter une scène paisible

UNIVERSIDADE FEDERAL DO RIO GRANDE DO SUL INSTITUTO DE LETRAS PROGRAMA DE PÓS-GRADUAÇÃO EM LETRAS ÁREA DE LITERATURA FRANCESA E FRANCÓFONAS SÔNIA REGINA VIEIRA DE « L’ERMITE » À « ZONE » : UNE LECTURE D’ALCOOLS DE GUILLAUME APOLLINAIRE Dissertação apresentada ao PPG em Letras da UFRGS como requisito para obtenção do grau de Mestre em Letras, na área de Literatura Francesa e Francófonas. ORIENTADOR : Prof. Dr. Robert Ponge Porto Alegre, 28 de novembro de 2005. 2 AGRADECIMENTOS Meu agradecimento