Apollinaire Hugo Et Ronsard

Certes, la poésie sert à exprimer des sentiments intimes. Les poètes y extériorisent souvent l'amour et les femmes. Elle sert de vecteur à une déclaration amoureuse. -Apollinaire, Poèmes à Lou, p.146. Mais aussi Ronsard qui, dans les Sonnets pour Hélène, p. 94, ne se contente pas de peindre à la mort et de presser Hélène de céder à ses avances, dans d'autres poèmes du recueil, il glorifie sa beauté. De même dans le recueil la Nouvelle continuation aux amours, p.93. Baudelaire, dans A une passante

disparaît largement au XXe siècle. Des essais graphiques plus marginaux ont été tentés par exemple par Mallarmé (Un coup de dés jamais n'abolira le hasard), Apollinaire (Calligrammes) ou Pierre Reverdy, en cherchant à parler à l’œil et plus seulement à l’oreille, tirant ainsi le poème du côté du tableau. Calligramme ; Guillaume Apollinaire La musicalité L’origine orale et chantée de la poésie qu’évoquent la lyre d’Orphée ou la flûte d’Apollon marque l’expression poétique qui se préoccupe des

mon pays… », Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire, les surréalistes

Apollinaire déclare en 1917 que « l’esprit nouveau se distingue de tous les mouvements artistiques et littéraires qui l’ont précédé ». En effet à partir du XXème siècle la poésie tourne autour de la surprise et de la recherche autour des mots, et puise son inspiration dans le quotidien, marquant une rupture avec les anciens sujets. On discutera du propos d’Apollinaire dit la même année, dans sa conférence « L’esprit nouveau et le poète » : « Le moindre fait est pour le poète le postulat, le point

nature, la mort , la mélancolie ou le temps qui passe. Les poètes en développent les moindres nuances, communiquant leurs angoisses, leurs regrets, leurs espoirs au lecteur : « Hélas ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous », écrit Victor Hugo, dans la préface des Contemplations. 1. L'amour • Ce thème est omniprésent dans la poésie lyrique et connaît mille variations. Chaque poète tente d'en décrire les différents états dans ses moindres nuances. « Je vis, je meurs : je me brûle et me

qui répondent à une fonction de pure information. PLAN : I- Certes, la poésie sert à exprimer des sentiments intimes A-La poésie célèbre souvent l'amour, les femmes. Elle sert de vecteur à une déclaration amoureuse. -Apollinaire, Poèmes à Lou, p.146. Mais aussi Ronsard qui, dans les Sonnets pour Hélène, p. 94, ne se contente pas de peindre à la mort et de presser Hélène de céder à ses avances, dans d'autres poèmes du recueil, il glorifie sa beauté. De même dans le recueil la Nouvelle continuation

Assurèment je vais pouvoir vous en parler à travers la poésie humaniste(De Ronsard), la poésie Baroque(Corneille), la poésie des Lumières(Voltaire), la poésie romantique(Baudelaire), la poésie moderne(Apollinaire) et la poésie surréaliste(Eluard). Au XVI ème siècle l'humanisme apparaît et plusieurs poètes de La Pléïade comme De Ronsard et Du Bellay écrivent des poèmes avec une vision raffinée de l'amour comme le poème « Chanson » De Ronsard. Puis au XVII ème plusieurs mouvements de la poèsie apparaissent

Lectures complémentaires (en module) : Molière, Le médecin malgré lui, 1666, Acte I scène 1 1. Racine, Phèdre, 1677, extraits de l’Acte I scène 3 2. Hugo, Hernani, 1830, Acte I scène 1 et Acte V scène 6 Lecture cursive : une œuvre au choix de l’élève : ( Shakespeare, Roméo et Juliette, 1597 ( Hugo, Ruy Blas, 1838 ( Cocteau, La Machine infernale, 1932 Corpus complémentaire sur les pouvoirs du théâtre (bac blanc donné en devoir maison) : 1. Dumas, Kean, Acte

siècle la Pléiade = groupe de poète rassemblant Ronsard, Du Bellay Ronsard → par Hélène Du Bellay → Les regrets XVII siécle classicisme La fontaine, les fables Boileau Art poétique sur un racine de la bruyère une corneille Boileau de la fontaine molière XIX siècle romantisme Chateaubriand Musset Hugo parnasse « l'art pour l'art » Gautier, Leconte de Lisle symbolisme Verlaine, Rimbaud XX siècle cubisme Apollinaire surréalisme Queneau poésie engagée de la Résistance

plus prosaïque, certains poètes l’ont conçue comme une évasion à la découverte de terres nouvelles, pourtant sa définition ou son objet sont à rechercher dans une transformation du langage ordinaire. ~~~ Dans la préface des Contemplations, V. Hugo abordait déjà ce sujet en présentant son œuvre: " Nul de nous n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui. Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis; la destinée est une. Prenez donc ce miroir, et regardez-vous-y." La