Andromaque Doit Epouser Pyrrhus

sœur des Curiaces, et l’aîné des Curiaces doit épouser Camille, sœur des Horaces. La victoire revient à l’aîné des Horaces, seul survivant du combat. C’est la joie chez les Romains, mais le désespoir pour Camille : celle-ci excite la colère de son frère en insultant Rome et Horace la tue. Son statut de héros, sauveur de l’Etat, lui permet d’échapper au châtiment judiciaire. Suréna En vertu d’un traité, la princesse d’Arménie Eurydice doit épouser le fils du roi des Parthes, Pacorus, mais

les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. * 1666 Le Médecin malgré lui : Comédie-farce en trois actes et en prose. L’action se déroule à Paris. Après une scène de ménage avec son épouse Martine, le héros Sganarelle se débat contre son implacable destin. Contre son gré, il doit sans cesse inventer de nouveaux stratagèmes pour se tirer des péripéties invraisemblables. * 1666 Le Misanthrope : Comédie en cinq actes et en vers. Elle est inspirée de Ménandre, comique grec. Alceste

capable de rétablir Italie en tant que nation et état suppose un génie politique. Le prince ne peut agir en ftion des lois ordinaires. Il doit être libre de son action et jugement, il ne doit s’embarrasser ni de morale ni de religion, se préoccuper que de l’efficacité de ce qu’il fait, peut importe les moyens pour arriver à la sauvegarde de l’Etat. Le prince ne doit pas être pour autant perfide, il peut utiliser la bonté et la justice à condition que cela permette d’être plus efficace. Ex dans le

finalement la victoire du théâtre régulier. 5) Le monologue peut aider le héros tragique à faire le point, à poser son dilemme. C’est le cas de Dom Rodrigue où la question se pose si le héros doit obéir à son père et le venger en tuant Dom Diegue qui est aussi le père de sa bien aimée : Chimène. Ou bien s’il doit abandonner toute idée de vengeance pour garder sa maîtresse. «  Il faut venger un père et perdre une maîtresse, l’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras ». On retrouve ainsi un personnage

solution la plus réfléchie à un problème. Pour l’illustrer, Racine et sa pièce Andromaque paraît le mieux trouvé. Dans cette pièce, Andromaque est pris par une cruel dilemme : ou, pour sauver son fils, elle épouse Pyrrhus et trahit alors la fidélité pour son défunt mari Hector ou elle n’épouse pas Pyrrhus, reste alors fidèle à son mari mais Pyrrhus fera mourir Astyanax son fils. Donc, Andromaque décide d’épouser Pyrrhus qui, lié par sa promesse assurera l’éducation de son fils et se donne la mort

personnelle, originale, mais aussi intelligente aux problèmes posé pour la situation dans laquelle je suis. Par exemple, Andromaque (dans la tragédie éponyme de Racine) doit épouser Pyrrhus pour sauver son fils Astyanax mais trahir sa fidélité à Hector (son mari). Ou bien elle doit refuser le mariage, sacrifier son fils pour rester fidèle à Hector. En réalité, Andromaque décide d'épouser Pyrrhus (lié à la promesse d'éducation d'Astyanax) mais met fin à ses jours à la fin de la cérémonie nuptiale. Cette solution

structure interne d’une pièce classique, l’exposition est le premier chapitre, celui qui se trouve au d ébut de l’œuvre et qui nourrit l’intrigue dans les scènes suivantes. Pour composer cette scène, comme pour composer toute une pi èce, le dramaturge doit se soumettre aux règles strictes du classicisme, ce qui rend plus difficile la tâche de l'écrivain. Dans cette école, la tragédie de Racine est souvent considérée comme le modèle du théâtre classique. Elle touche son spectateur / lecteur dès les

hiérarchie entre les trois grandes passions dramatiques : l`avarice, l`amour et l`ambition. On réserve l'avarice à la comédie, et à la tragédie l'ambition qui domine les « faiblesses » de l'amour. La tragédie commence, du Cid à Phèdre, au moment où l'homme doit prendre une décision où ses ambitions et ses intérêts se trouvent dans une lutte impitoyable qui demande le sacrifice de soi et qui peut attirer la mort. Dans cette lutte, les passions humaines sont impliquées, soit que le héros les domine, soit qu'elles

peu réfléchie, il n’épargne personne et ne craint pas de dire qu’il hait tous les hommes, « Les uns parce qu’ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. »   À la mauvaise humeur du misanthrope, Molière oppose l’esprit accommodant de Philinte, ami d’Alceste, qui ne veut être l’ennemi de personne, et qui pousse peut-être un peu loin l’indulgence et la complaisance

Andromaque d’Euripide, une traversée des interprétations I. La tragédie grecque ancienne Origine de la tragédie La tragédie est d’abord une performance, une fête à la fois religieuse et civique. La tradition rapporte qu’elle serait née sous l’impulsion du tyran Pisistrate qui organisa le 1er concours tragique lors des Grandes Dionysies, i.e des fêtes en l’honneur de Dionysos. Aristote la fait naître des improvisations liés au dithyrambe (dans ce chant à Dionysos un initiateur, l’exarkhos, improvisait