Analyse Sur Marguerite Yourcenar

affirme : « Auschwitz nie toute littérature comme il nie tous les systèmes » (Un Juif aujourd’hui). Grande période de silence après la Shoah qu’affrontent la plupart des survivants comme Wiesel ou Semprun. On pensera aussi aux romans de Marguerite Yourcenar, comme Les mémoires d’Hadrien qui utilisent un personnage et des événements historiques pour reconstituer une identité fictionnelle (cf rôle des recherches préparatoires et de l’érudition dans l’écriture). Le roman, tout en étant un véritable

lui-même rapporte des faits divers. Directement inspiré du Décaméron (1349-1353) de Boccace, le premier recueil de nouvelles françaises, anonyme. Mais c’est le xvi ème siècle qui voit le véritable essor du genre. En 1558, avec L’Heptaméron, Marguerite de Navarre donne au genre ses premières lettres de noblesse : dans ce recueil inachevé de 72 récits, voisinant avec les récits licencieux hérités des fabliaux, on trouve des histoires plus graves, où l’anecdote laisse en partie la place à l’analyse

groupe, un événement, une œuvre d’art, un monument, etc. Les sujets reposent sur une unité (de moment, de lieu ou de personne) et sont étudiés non pas pour eux-mêmes, mais pour ce qu’ils révèlent de la question à laquelle ils se rattachent. La micro-analyse induite par l’étude est ainsi étroitement associée (en amont ou en aval) à la généralisation ou bien à une contextualisation englobante du thème envisagé, ce qui permet un jeu d’échelles spatiales et temporelles : le sujet d’étude permet ainsi une

attachants parce que construits dans la durée Le romancier est un véritable démiurge qui transforme une vie, si banale soit-elle, en destin. « Le romancier est, de tous les hommes, celui qui ressemble le plus à Dieu », c’est ainsi que François Mauriac analyse le travail du romancier dans son essai Le Romancier et ses personnages. Il est en effet capable d’abord de faire exister ses personnages, mais aussi de fixer la durée et le cours de leur existence dans le cadre et la structure précis du récit qui

attachants parce que construits dans la durée Le romancier est un véritable démiurge qui transforme une vie, si banale soit-elle, en destin. « Le romancier est, de tous les hommes, celui qui ressemble le plus à Dieu », c’est ainsi que François Mauriac analyse le travail du romancier dans son essai Le Romancier et ses personnages. Il est en effet capable d’abord de faire exister ses personnages, mais aussi de fixer la durée et le cours de leur existence dans le cadre et la structure précis du récit qui lui

attachants parce que construits dans la durée Le romancier est un véritable démiurge qui transforme une vie, si banale soit-elle, en destin. « Le romancier est, de tous les hommes, celui qui ressemble le plus à Dieu », c’est ainsi que François Mauriac analyse le travail du romancier dans son essai Le Romancier et ses personnages. Il est en effet capable d’abord de faire exister ses personnages, mais aussi de fixer la durée et le cours de leur existence dans le cadre et la structure précis du récit qui

points importants. Sélectionnés pour leur pertinence par rapport à un thème précis du programme, les articles sont accompagnés : • de fiches de cours claires et synthétiques, assorties des mots clés et repères essentiels à retenir ; • de sujets de bac analysés et commentés pas à pas pour une meilleure compréhension. Sans oublier la méthodologie des épreuves et les conseils pour s’y préparer. Message à destination des auteurs des textes figurant dans cet ouvrage ou de leurs ayants-droit : si malgré nos

son intention un plan de vie pour un homme riche. — V. Émile se marie avec Sophie, jeune fille élevée elle aussi dans le système de Rousseau. Le précepteur reste dans la maison pour l’éducation des enfants qui naîtront de ce mariage.   Cette rapide analyse suffit à montrer le fort et le faible du système. Rousseau a raison de protester contre l’abus de la contrainte dans l’éducation morale et de la mémoire livresque dans l’instruction. Il est d’accord avec Rabelais et avec Montaigne sur la nécessité

du thème linguistique dans l'œuvre de Verlaine, ensuite à tenter d'en apprécier l'incidence sur le plan littéraire. Verlaine en effet ne jouit peut-être pas d'un grand prestige en ce qui concerne la composante verbale de son œuvre ; après avoir analysé ses connaissances linguistiques, Franco Petralia (1960, p. 19) dénie au poète l'appellation de « grammairien » que lui avait accordée Mallarmé ; pour Paul Viallaneix, il serait « méfiant à l'égard du langage » (1982, p. 87) et Claude Cuénot, l'un

postcolonialisme, le dialogisme, la réception… Ce sera peut-être l’occasion pour les étudiants de réfléchir sur les questions-clés du phénomène littéraire, de ses relations avec la société, de l’importante place qu’occupe la langue dans toute analyse et de la nécessaire convocation d’autres disciplines pour mieux cerner tout discours littéraire, dont la lecture reste inépuisable, mais s’ouvrant à des horizons considérés parfois comme peu opératoires dans l’analyse et les jeux herméneutiques comme