Cet amour sublimé rend esclaves Ariane et Solal l’un de l’autre. Ils sont enchaînés par leur passion, celle d’Ariane étant encore plus intense car elle est convaincue que Solal est son Seigneur.
Ariane qui haïssait le contact sexuel réclame inlassablement son amant et aimerait qu’il s’occupe sans interruption de son corps, de sa bouche. Elle est sous l’emprise de la passion et Solal admire tant d’émotions à son égard. Elle garde malgré tout une pudeur concernant certains aspects comme par exemple éternuer, aller au petit coin, etc. Solal n’a plus envie aller chez ses autres maîtresses, il ne veut qu’Ariane. Cohen sacralise les « débuts » de la passion.
Au milieu de cette troisième partie, le narrateur se concentre sur le devenir d’une des anciennes maîtresses de Solal qui se suicide à Marseille en se jetant depuis le balcon de son hôtel. Cruellement, la passion ne semble pouvoir se concevoir sans son délitement dû au passage inéluctable du temps, et à l’omniprésence de la mort.
Cette troisième partie se clôt sur une image particulièrement significative : le narrateur dé