À qui la responsabilité ?
Critiques journalistiques
585-328-AL Groupe 01
REMISE DE L’ÉDITORIAL : SOCIÉTÉ
Sonia Blouin
Département de Communication
Cégep André-Laurendeau
Jeudi le 16 septembre 2010
À qui la responsabilité ?
Au cours des dernières années, le gouvernement Charest a favorisé l’instauration de nouvelles résidences privées pour aînés. Les besoins de la population vieillissante québécoise en terme d’hébergement ne cessent de croître. Par contre, à ce jour, 39% des 2300 résidences du Québec n’ont toujours pas obtenu leur certificat de conformité.
À l’automne dernier, la ministre Lise Thériault avait promis des changements à la Loi sur la certification des résidences privées pour aînés. En février dernier, le ministre de la Santé avait confirmé que l’ensemble des résidences privées serait certifié au début du mois. Pourtant, nous sommes en septembre, et aucun changement à la loi n’a été apporté.
Cela est inquiétant pour la sécurité, la santé et la dignité des personnes âgées. En acceptant de laisser une résidence non certifiée poursuivre ses activités, le gouvernement laisse ses aînés entre les mains de propriétaires parfois irresponsables. De plus, la formation des employés est déficiente. Un préposé aux bénéficiaires peut être engagé sans parler français ni anglais, et n’ayant reçu qu'une formation de 20 heures.
Pourquoi le gouvernement doit-il donc engager du personnel qui n’a pas les connaissances requises pour œuvrer auprès des personnes âgées ? Parce que les gens ne sont pas intéressés à s’occuper des aînés pour un salaire minable et les familles ne veulent pas payer plus cher pour se déresponsabiliser du membre de leur entourage. Cette situation est inquiétante, mais elle est le reflet de notre société. On ne veut pas s’occuper de nos aînés et on ne veut pas travailler pour s’occuper des aînés.
Le gouvernement doit tout de même serrer la vis puisque la vie des résidents est en jeu. Les normes de sécurité incendie doivent être