Île maurice : un petit pays face à de grands défis.
Par TAP
Aujourd’hui, la petite île se situant dans l’Océan Indien apparaît aux yeux des grands économistes du monde comme un modèle de développement économique. Maurice fait aujourd’hui indéniablement partie des Nouveaux Pays Industrialisés (NPI). A la veille de son accession à l’indépendance, la canne à sucre représentait environ 98% des exportations vers le Royaume-Uni. Depuis l’Île Maurice a su passer d’une économie essentiellement agricole à une économie diversifiée grâce à une « politique de remontée de filière ». Le parcours de l’ancienne « île de France » est d’autant plus spectaculaire qu’elle se trouve dans une région peu dynamique. Le point déclencheur a, sans nul doute, était la décision (inspirée du modèle taïwanais) de transformer l’île en une zone franche en 1970. Cette décision a attiré les investisseurs étrangers et accéléré le développement économique du pays. Cet essor économique a été possible grâce à des personnes qui ont su prendre les bonnes décisions économiques sans oublier le contexte particulier de cette île. En effet, il n’y a pas un modèle de développement à suivre comme le pensait l’économiste Rostow mais chaque pays doit trouver le modèle qui lui convient le mieux. Chaque pays a ses propres particularités et une stratégie de développement ne peut ignorer ses particularités. C’est ce qu’a réussi à faire l’île Maurice, trouver sa propre voie. Mais dans les prochaines années nous devrons faire face à deux problèmes majeurs : la fin de l’accord de Cotonou en 2008 et de l’accord Multifibres en 2005. Il faut, par conséquent, se concentrer sur le textile haut de gamme uniquement et réduire la part du secteur de la canne à sucre dans notre PIB. De plus, il s’agit de trouver de nouveaux débouchés. C’est notamment ce que fait l’actuel gouvernement avec le projet de la « cybercité ». En effet, cette année sera inaugurée la « cybercité » et marquera plus que jamais l’entrée de l’île dans