Évolution du transport
1) Les transports ouvrent les territoires
Qu’il s’agisse d’une route, d’une voie ferrée etc. L’usage attend outre l’ouverture, une accessibilité de qualité : en temps qui doit être le plus court possible, en fréquence la plus grande possible également, à un coût faible ou modéré ou tenant compte à la fois du temps et du prix. De plus en plus, les commodités de déplacement comme le changement de véhicules, les services à bord etc, entrent en ligne de compte. Un nouveau moyen de transport ou une nouvelle infrastructure permettent l’ouverture de territoires qu’ils désenclavent. Cette accessibilité entraine – t –elle pour autant un développement économique ? Beaucoup l’espère.
L’accès au lointain et l’élargissement des aires de marchés
Agent et acteur de l’internationalisation de l’économie puis de la mondialisation, l’avion a révolutionné l’accès au monde. Tout comme le chemin de fer a participé entre 1850 et 1950, à l’essor de station thermale, balnéaire ou de montagne, l’avion a favorisé, parfois provoqué, l’effort de la fonction touristique dans la plupart des régions du monde. Les contrées s’ouvrent peu à peu durant le XXème siècle, sous la houlette de l’Europe, grand ensemble fournisseur et récepteur de touriste internationaux : le bassin méditerranéen puis les Amériques, l’Asie et enfin l’Afrique, sans oublier les espaces insulaires tropicaux, qui ont été dotés d’aéroports internationaux. Voyager au loin satisfait des besoins de plus en plus diversifiés : attrait du soleil, intérêt culturel, évènement sportif, parc d’attraction etc. Mais cette ouverture réciproque reste fortement tributaire des coûts du transport aérien et elle est très polluante.
L’extension de l’espace accessible
Sur l’autoroute, l’élévation de la vitesse maximale autorisée ainsi que l’absence de traversée d’agglomération et d’intersection autorise des trajets à vitesse élevée constante. Pour les distances moyennes et longues, le gain de temps obtenu est de l’ordre de 40% !