Sur le marché du séjour de vacances, la "formule club" est devenue quasi incontournable, quel que soit le mode d'hébergement. Au départ étaient les villages de vacances du tourisme social, créés après-guerre par les militants d’un tourisme pour tous. La création du Club Méditerranée s’inscrit dans cette histoire. Puis le concept a été copié, recopié, adapté. D’abord par les hôteliers : on a vu alors se multiplier le nombre des hôtels-clubs. Puis par les gestionnaires de camping, qui ont ouvert des campings-clubs. Enfin par les exploitants de résidences de tourisme, qui ont créé des “villages loisirs” ou des “domaines”. Au sein de cette offre qui se multiplie et se diversifie, sur un marché de plus en plus concurrentiel, les opérateurs historiques, Club Med et villages de vacances associatifs, ont du mal à trouver leur place. Chez les opérateurs plus récents sur le marché, la “formule club” est au cœur de toutes les stratégies de développement. Le all inclusive est, de plus en plus souvent, la règle dans les hôtels-clubs. Sans véritablement proposer du “tout compris”, campings et résidences de tourisme vont, eux aussi, chaque jour plus loin dans l’intégration des activités et de l’animation. Toujours plus copié, toujours plus intégré, le club de vacances doit aujourd’hui se remettre en question.

Au sommaire
1. Les acteurs historiques
– Le Club Med, la référence incontestée
– Villages de vacances associatifs, la difficile mutation
2. La “formule club”
– Un marché en pleine effervescence
– Une offre de moins en moins lisible

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Le produit “club de vacances” se compose de cinq éléments : le site touristique, l’équipe d’animation, les activités sportives, la restauration et l’hébergement. Depuis plusieurs années, d’autres acteurs que le Club Med ont réussi à s’imposer sur le marché, et notamment : les