Étirements
LES ETIREMENTS Notions de base
Compléments aux cours d’EPS
janvier 2001
Mise en garde
Un étirement est toujours une proposition, un objectif vers lequel on tend. Il doit impérativement être adapté à chacun … ⇒ dans tous les exercices, on ne doit jamais ressentir de douleur ni musculaire, ni articulaire … ⇒ jamais de compétition (exemple de jeu dangereux : celui qui descend le plus bas jambes tendues …) ⇒ on ne force jamais (limite = douleur) ⇒ attention aux articulations : certains étirements mobilisent les articulations au maximum. Si une douleur apparaît il faut arrêter immédiatement l’étirement et adapter le travail. (danger : ne jamais creuser « les reins » ⇒ pas d’hyperlordose lombaire). Ne forcez jamais ! Si vous ne pouvez pas faire un exercice : adaptez-le ! (voir exemple avec une serviette).
Un minimum de connaissances anatomiques et physiologiques :
Si on provoque une traction brusque et dynamique d’un muscle, celui-ci va se protéger (pour éviter une déchirure musculaire) en résistant à l’étirement (« réflexe myotatique »). Conséquences : renforcement des tensions musculaires augmentation des raideurs risque de lésions aux tendons, … ⇒ JAMAIS d’étirement avec des à coups, avec de l’élan, temps de ressorts … Au cours d’un étirement passif long, le muscle (serré dans sa gaine) va être « essoré » (comme un linge que l’on a tourné sur lui-même et à qui on fait subir une traction). Cet étirement provoque une fuite des différents liquides avec une évacuation des déchets (acide lactique,…) mais aussi une difficulté d’approvisionnement en sang artériel. On obtient donc une bonne élimination mais avec un appauvrissement en oxygène. De plus, ce type d’étirement sature totalement les récepteurs sensitifs qui ne peuvent plus fonctionner pendants quelques temps. Les muscles ne sont donc pas prêts à fournir un effort immédiat. ⇒ A réaliser pour une récupération, ou un travail de souplesse, en fin