Éthique et recherche. stratégie, expérimentation. |
Stratégie, expérimentation. |
I. Responsabilité du scientifique Cf. Manifeste de Russel-Einstein, qui parle de la responsabilité du scientifique dans le choix de son sujet de recherche. Une autre question qui se pose est celle de la liberté du chercheur, qui est de + en + limitée, finalisée, encadrée, d’une part par les sources de financement. En effet, le financement est de plus en plus lié à des appels d’offre. Donc les laboratoires vont pouvoir obtenir des fonds en répondant à des appels offre, qui sont émis en fonction des besoins de la société identifiés, anticipés par des politiques, et se traduisant par des projets de recherche. Donc cette recherche est orientée et tend à limitée la liberté du chercheur. Les chercheurs sont à la fois bénéficiaires de ces programmes, mais également considérés comme experts qui définissent des axes de recherche. Ceci va conduire à des conflits d’intérêts (= conflit entre l’intérêt de l’action et l’intérêt propre du chercheur).
Un autre élément de la limitation de la liberté est de recherche est que celle-ci s’effectue au sein d’un cadre. Le scientifique est donc obligé de s’insérer sur une équipe qui s’intègre dans un thème. Cette équipe elle-même doit s’intégrer dans un programme national voire européen. Il a donc été mis en place des comités d’éthique. II. Ethique de la recherche Dans le cas du CNRS, il y a un comité d’éthique qui s’appelle le COMETS. Ce comité comprend 15 personnes. Il a émis une vingtaine de rapports depuis sa création. Certains concernent le déroulement de la recherche, et d’autres sont liés à des domaines de recherche plus particulier. Cela montre qu’il y a un éventail très large de questions qui se pose. A l’INSERM, le comité d’éthique s’appelle l’ERMES, qui traite de sujets médicaux. A l’INRA, il y a le CCCERRA ; Comité consultatif commun d’éthique pour la recherche agronomique. Il y a un groupe de réflexion et d’action sur