Avant l’arrivée de la société civile et politique, l’état de nature était interprétée comme l’état dans lequel les hommes ont vécu. Chez différents philosophes, on retrouve plusieurs conceptions qui ont marqué un nouveau chemin vers la modernité de l’homme. Aujourd’hui, d’après la plupart de nos élaborations politiques, ces conceptions ont eu plusieurs transformations fréquemment contradictoires. Ces philosophes utilisaient ces conceptions comme un instrument qui permettait d’assimiler et de projeter leurs différentes élaborations de l’homme. Ainsi, ces philosophes préparaient le commencement de la société civile et un gouvernement qui établissait une normalité. Après la lecture des textes d’Aristote et Hobbes, il sera question des relations de domination politique. Plus précisément, les relations de domination politique sont-elles naturelles? Pour Aristote, l’homme est par nature un homme de politique. C’est-à-dire, l’homme a nécessairement besoin de vivre dans une cité constituée de lois et il doit vivre en famille. Sinon, l’homme n’est pas un être humain. À la différence d’Aristote, Hobbes supporte une égalité naturelle. Il dit que tous les hommes sont égaux dans l’état de nature et mènent une vie d’autoconservation.
Premièrement, selon Aristote, l’homme est essentiellement un animal politique. Pour Aristote, la cité était formée des villages. Dans ces villages se retrouvaient des familles constituées d’un homme, une femme, des enfants et un esclave. De même, cette constitution formait une communauté politique. Dans ce cas, la domination était exercée par le maitre dans une forme tyrannique. L’homme devait essentiellement vivre dans une cité car il n’était pas autosuffisant à l’état isolé. De plus, l’homme devait vivre dans une cité autarcique et contre l’individualisme. D’après Aristote, l’homme qui vivait dehors de la cité devenait violent dans le but de survivre. Pour cette raison, l’homme passait à une domination politique sur toutes les