La maîtrise des désirs Stoïcisme et épicurisme, ces deux écoles de sagesse, proposent une morale du renoncement, ou du moins, de la tempérance. Le bonheur (absence de troubles) ne s'atteint que par l'usage réglé de nos désirs. Qu'il s'agisse de les conformer soit à la raison, en accordant notre vouloir à notre pouvoir (stoïcisme), soit à la nature (épicurisme), en hiérarchisant les désirs en désirs naturels et nécessaires (manger, boire, dormir), en désirs naturels mais non nécessaires (boire à l'excès, manger des mets raffinés), et en désirs artificiels et non nécessaires (goût du luxe, de l'opulence, des honneurs). En vue du bonheur (ataraxie), Épicure exhorte à ne satisfaire que la première sorte de désirs.Voir texte d'Épicure L'épicurisme, qui est en réalité un éloge du plaisir bien compris, n'est pas un ascétisme (renoncement à tout plaisir). Il échappe en cela à la critique nietzschéenne de l'ascétisme, qui vise plutôt le platonisme et les morales judéochrétiennes.
EPICURE DIT QUE : Le bonheur dépend en grande partie du plaisir, élément constitutif principal au bonheur. L'Homme doit alors fuir la douleur. On peut distinguer plusieurs plaisirs comme celui du corps ( plaisir physique ) et de l'âme ( plaisir intellectuel ). En revanche, l'extrait étudié nous explique qu'il faut éviter l'abus dans la mesure où l'excès peut engendrer des désagréments. D'où l'idée de toujours rester le plus raisonnable possible.
Le désir est la tendance qui nous pousse vers quelque chose et le plaisir est la satisfaction qui en résulte quand ce but est atteint.