Éditorial
Sciences Humaines, profil psychologie
Groupe :
Médecins spécialistes vs. Médecins de famille
Dans « Le Devoir »
De Pierre-François Gladu
Éditorial présenté à
Mme. Louise Lanoue
Département de Français
Pour le cour
Langue et communication
Cégep de Sherbrooke
17 février 2011
Il existe présentement une certaine forme de guerre entre les médecins de famille et les médecins spécialistes au québec. Il est vrai que dans les dernières négociations avec le gouvernement, l’association des médecins de famille du Québec s’est fait plutôt calme. L’importance accordée aux médecins de famille serait moindre que celle accordée aux spécialistes. On parle d’un écart d’environ 20% entre la rémunération des deux pratiques et cela n’a pas changé depuis les années 1970. On affirme que la pratique de la médecine de famille serait moins complexe que celle des spécialistes. On dit que les médecins de famille soignent seulement les troubles de santé de base, les grippes ou autres petits pépins courants. Pourtant, ce devrait être le contraire. Les médecins spécialistes comme les cardiologues ne soignent que le cœur, les gastro-entérologues que l’estomac et les psychiatres que les troubles de pathologie mentale. Les médecins de famille quant à eux doivent suivre leurs patients, diagnostiquer tous les problèmes pour ensuite les traiter. Ils ne traitent pas seulement un problème du patient mais bien tous ses problèmes.
De plus, on a prouvé que les patients qui sont suivis par un médecin de famille ne consultent que pour 5 à 10 % des pathologies plus rares. Les patients dont les omnipraticiens suivent, meurent moins fréquemment du cancer, de crise cardiaque, utilisent moins de médicaments et sont beaucoup moins hospitalisés que les patients suivis par les spécialistes. En plus d’être plus en santé que les autres, ces patients coûtent en bout de ligne moins cher en soins de santé.
Les médecins de famille passent plus de 45% de leur temps de travail dans