Écumes des jours
INTRODUCTION :
Passionné presqu’uniquement par la musique et l’amour, Boris Vian a su écrire, au courant de sa vie, de nombreux romans dont la plupart seront seulement connus après sa mort. Parmi ceux-ci se retrouve un roman autobiographique écrit en 1946, nommé l’Écume des jours, auquel Vian, garçon hautement aisé, prendra un malin plaisir à raconter son vécu. Critiquant facilement, et ce, à maintes reprises, les thèmes de l’amour et du travail, cet auteur écrira un roman qui, non seulement contreviendra aux caractéristiques du courant réaliste, mais qui surtout, correspondra le plus possible au mouvement littéraire surréaliste. C’est donc dans cette même optique qu’au cours de l’analyse qui suivra, certains sujets seront abordés afin d’en affirmer le précédent libellé. Pour ce faire, nous analyserons premièrement les caractéristiques du courant littéraire dont Vian tente en vain de se libérer, nous préciserons ensuite certains détails qui permettent au roman de s’en détacher, puis finalement, nous expliquerons comment l’œuvre s’apparente au courant surréaliste sans toutefois s’y référer à cent pourcent.
CONCLUSION :
À la lumière des précédentes explications, l’analyse a su démontrer que le roman l’Écume des jours se libère du courant réaliste en s’apparentant plutôt vers un courant littéraire plus fantaisiste, soit le surréalisme. Trois sujets furent abordés, soit plus précisément les caractéristiques du roman réaliste, les principaux détails du roman qui permettent de s’en détacher et ceux qui permettent, au contraire, de s’apparenter au courant surréaliste. Tout bien considéré, il serait intéressant d’étudier cette œuvre sous un autre angle, soit : Est-ce que l’auteur du roman a bel et bien libérer, à travers ses personnages, ce qu’il y a de plus d’instinctif en l’être humain ?
Par Simone