Français (écriture d'invention)

Mouret entra avec Valagnosc et Bourdoncle à ses côtés, cette petite escapade dans les rayons fut décidée par Octave pour flatter son égo, en effet sa collection et ses nouveautés d’hiver faisaient l’objet d’un véritable succès. Il salua donc les femmes présentes, dont Henriette, et fut coupé par Bourdoncle qui n’arrêtait pas de la féliciter ; Octave acquiesça, les affaires marchaient très bien. Puis toute l’attention revint sur Denise, en effet Mouret s’était excusé du dérangement. Il se mit en retrait et observa la scène car il ne venait d’apercevoir Denise qu’à ce moment-là. Celle-ci était en train de servir de mannequin à Mme Aurélie et les autres vendeuses pour montrer un manteau à Mme Marty et Henriette. Ceci n’était pas très agréable à regarder pour Octave, qui ressentait l’effet non négligeable que Denise et son charme avaient sur lui. Mme Aurélie commença à railler la jeune fille, suivie par Henriette, qui une fois son propos lancé, lança à Octave le regard moqueur d’une parisienne, que l’attifement ridicule d’une provinciale égayait. Octave se rendit compte à quel point les femmes étaient méchantes entre elles, ressentant une certaine pitié pour Denise, mais il ne pût s’empêcher de sortir lui aussi une plaisanterie, de façon à donner une bonne image de lui a cette galerie qui était malgré tout plus importante que Denise à ses yeux, puis il se mit a rire avec le reste des femmes. Cependant il commença à regretter cette réplique des qu’il aperçut que la jeune fille essayer de ravaler ses sanglots tant bien que mal devant toutes ses femmes –et lui-même – qui se faisaient un plaisir de la ridiculiser. Ce fut au tour de Mme Marty d’essayer le manteau tandis que Denise s’en allait, et cela prit une tournure bien différente : des exclamations et des cris d’approbations sortaient des gorges de ces femmes hypocrites et impitoyables, en effet le manteau allait bien mieux à Denise pensa Mouret. Sur cette dernière pensée celui-ci