écriture invention colonel chabert
Le colonel Chabert marchait dans la rue lentement. Il avait l'impression d'être observé par les passants, il se demandait pourquoi il revenait sans cesse, pourquoi il reprenait chaque jour la même rue, la rue Vivienne, pour ne jamais voire la personne souhaitée. Il s'inquiétait, il fallait absolument que le Maître Derville le reçoive aujourd'hui ! Il voulait simplement parlé de son malheur a quelqu'un qui serait capable de l'écouter et de le croire. Il s'exclama tout haut « Il doit m'écouter, c'est ma dernière chance ! ». Le colonel Chabert traversait le portail de l'étude d'un bon pas, alors qu'il traversait la cour il reçu quelque chose sur son chapeau, et d'un coup, le souvenir du coup de sabre dans la tête lui revint en mémoire. Voyant la boulette de mis de pain par terre, il devina la farce, il regarda en l'air vers les fenêtre mais ne vit rien. Il reprit ses esprits et continua sa marche. En montant les escaliers de l'étude il se dit qu'il était épuisé, mais qu'il tiendrait bon pour plaider sa cause et retrouver son identité. Il réfléchit rapidement devant a porte de l'avoué à son histoire répétée cent fois dans sa tête pour convaincre Maître Derville de le défendre. Lorsqu'il frappa la porte et entra dans l'étude, il sentit ses forces le quitter devant tous ce monde occupé et bruyant et fut étonné par la saleté dans un lieu où se jouait le destin de nombreux plaideurs. Les avoués le regardait indifféremment, il essaya de sourire mais n'y arrivait pas. Ce fut un jeune avoué qui lui ouvrit la porte, voyant le pain dans sa main il compris qu'il était l'auteur de la farce. Un sentiment de colère lui envahi le corps mai su se contrôler, il n'était pas venu ici pour se quereller. Il perçût une odeur de vieux papiers qui réchauffait l'atmosphère, et produisait un contraste de température entre l'étude et le temps d'hiver de dehors. Il observa l'immense casier où se trouvait une multitude de dossiers entassés, il se sentait submergé et