La population québécoise à un meilleur sentiment d’appartenance envers le gouvernement provincial que le gouvernement national. Cette confiance se traduit par les attentes plus élevées qu’ont les Québécois envers leur gouvernement provincial. Le peuple québécois ne se sent pas au même pied d’égalité que les neuf autres provinces. Ils se considèrent plutôt comme une société distincte. Le Québec ne sent pas que le fédéralisme canadien cadre avec leur réalité. Le gouvernement canadien se fait reproché par le Québec d’être trop centralisé.
Dernièrement, il y a eu une implosion au niveau des entreprises québécoises. Les ressources naturelles abondent sur le territoire. Les coûts d’exploitation de nos ressources, comme l’hydro-énergie, les forêts et les mines, sont très bas par si l’on compare aux autres ressources telles que le pétrole. En plus de bénéficier d’une main-d’œuvre qualifiée, nos terres regorgent de matières premières. Le Québec se spécialise dans les hautes technologies qui sont les secteurs importants de l’avenir. Neuf des dix plus grandes sociétés pharmaceutiques sont installées au Québec. Le taux effectif marginal du Québec est nettement plus bas que la moyenne canadienne, ainsi que celui des pays de l’OCDE et des États-Unis.
En 2011, les entreprises minières ont investi 2,7 milliards de dollars au Québec, une augmentation de 5,6% par rapport à 2010. Ces investissements devraient augmenter de 62% en 2012. La forêt québécoise représente 20% des forêts canadiennes.
La province exporte de plus en plus. Un des facteurs est sa position géographique sur le bord de l’Atlantique. Ses 3 000 kilomètres sur la côte en font une des principales portes d’entrée vers le marché Nord-Américain. En 1988, les exportations internationales du Québec représentaient 21% du PIB nominal. En 2011, elles représentaient 26% du PIB nominal.
Malgré son essor économique, le Québec reste quand même inférieur au reste du Canada. La récession n’a peut-être pas eu un gros impact au