Économie et mondialisation
Comme le résume Stiglitz, les périls de la mondialisation ne tiennent pas à la mondialisation elle-même, mais à la façon dont elle a été gérée.
Expliquez et commentez de façon critique cette affirmation en évoquant par exemple les différents choix politiques nationaux d’ouverture au commerce international, les enjeux de la libéralisation des marchés des capitaux ou encore le problème du déficit démocratique au sein des institutions économiques internationales.
La mondialisation se caractérise par l’émergence d’un vaste marché mondial de biens, de services, de capitaux et de la force de travail, s’affranchissant de plus en plus des frontières politiques des États et accentuant les interdépendances entre les pays. Celle-ci est favorisée par deux facteurs : la levée progressive des entraves au commerce et le développement des moyens de transport et de communication.
Dans son article, Stiglitz parle plus précisément de la troisième mondialisation qui a débutée en 1980 et se continue encore aujourd’hui : la globalisation. Durant cette mondialisation, on retrouve une mise en place de réseaux mondiaux de production de capitaux et d’information au sein d’un marché mondial qui va avoir une logique propre distincte des économies nationales. Cette mondialisation est marquée par une amélioration des technologies, par un essor de la circulation des capitaux financiers et par la continuation des IDE (Investissements Directs à l’Étranger) en prenant l’acquisition de moyens de production d’une entreprise étrangère dans le but d’exercer une influence sur sa gestion.
Thomas Friedman, un journaliste américain réputé, se positionne également sur ce que amène la globalisation en notre ère et il dit : «This era is shrinking the world from a size small to size tiny, and leveling and flattening the playing field at the same time. What is unique about this era is that it is not built around countries, and it is not built around companies. It is built around