Écologie radicale
Cette position n’a en réalité rien de neuf chez les Verts qui sont anti-natalistes depuis toujours, mais elle éclaire d’un jour nouveau les théories de la décroissance qui connaissent en cette période de crise un inquiétant développement. L’écologie radicale est en train de devenir le nouvel extrémisme qui apporte « de mauvaises réponses a de bonnes questions » Elle risque fort d’être au XXIème siècle ce qu’auront été le communisme et le fascisme au XXème. Portée par de nouveaux fanatiques bon chic bon genre, ces théories pourraient bien, à la faveur de la crise, engendrer un nouveau totalitarisme fondé sur une haine de l’espèce humaine et une irrationnelle pulsion d’autodestruction.
Le souci de vouloir adapter la civilisation humaine aux limites de la biosphère est une nécessité que la pensée économique va bien devoir intégrer tôt ou tard. Pourtant, si la question est juste, la réponse qui consiste à vouloir réduire la population humaine est rigoureusement irrecevable et doit être rejetée avec force.
Une proposition mortifère
La proposition est d'abord contre productive au regard de l’objectif qui est le sien. Si l’on considère que l’Humanité va devoir au 21ème siècle faire face au problème de la finitude des ressources naturelles, il lui sera nécessaire de faire preuve d’une extraordinaire capacité d’adaptation