École des relations humaines Ses principaux représentants sont Elton Mayo, Jacob Levy Moreno, Kurt Lewin ou encore Abraham Maslow. La psychologie et la psycho-sociologie prennent leur envol alors que les principaux excès du taylorisme (à savoir, sur-division du travail, vision simpliste de l'homme au travail et de l'Homme en général, scientisme) commencent à être reconnus par les théoriciens, et surtout dénoncés par les travailleurs. En conservant l'idée de l'organisation comme le résultat de déterminismes individuels et collectifs, les premiers théoriciens « humanistes » attribuent les résistances au taylorisme au facteur humain. L'enjeu consiste donc à le rationaliser à son tour, après avoir rationalisé la structure de travail que représente l'entreprise. L'école des relations humaines regroupe des théoriciens qui, sur la base de plusieurs études empiriques, cherchent à dégager les éléments d'une harmonisation entre groupes abstraits et travailleurs isolés (par exemple, l'ouvrier spécialisé et le Bureau des méthodes). Les expériences de Hawthorne à la Western Electric Company par Elton Mayo sont une célèbre étude empirique sur laquelle se fonde l'école des RH. Elle met d'abord en lumière le fait que, quand des groupes se sentent valorisés car on s'occupe d'eux, la productivité individuelle de ses membres augmente. Mais cet effet est peu durable car, le temps aidant, les productions individuelles ont tendance à devenir égales, sur la base du plus faible rendement du groupe. L'autre élément dégagé par les expérimentateurs à Hawthorne est l'existence d'une vie de groupe, articulée autour des tensions et du moral général ; cette vie de groupe constitue un élément primordial du travail. Le rôle de l'agent de maîtrise est redéfini par l'école des RH en termes d'écoute et de conciliation, plutôt que d'autorité. Kurt Lewin s'attache à prendre en compte les dynamiques de groupe, et tente d'expliquer par l'expérience les comportements en société. Il va étudier