école des femmes
II, 5, vers 549 à 588
Dans l’acte II, scène 5, vers 549 à 588 de la comédie L’Ecole des femmes éditée en 1663, Molière approfondit une problématique déjà très débattue dans les salons de l’époque, celle de la condition des femmes au XVIIème siècle en se focalisant sur leur éducation et sur le mariage.
Jean Baptiste Poquelin, connu sous le nom de Molière (1622-1673) est un auteur des comédies, un comédien, mais aussi le chef de troupe de théâtre français. L’Ecole des femmes est une comédie en cinq actes représentée pour la première fois au théâtre du Palais Royal le 26 décembre 1663. Elle est une des comédies les plus psychologiques, avec « L’Avare » et « Le malade imaginaire » et elle est considérée comme la première grande comédie classique. Autrement dit, il s’agit de la finesse des caractères et de l’acuité des descriptions sociales.
Le contenu de la pièce se laisse résumer en peu de phrases. La comédie traite la question du mariage. Arnolphe qui se fait appeler Monsieur de la Souche met la petite orpheline Agnès sous sa tutelle pour l’épouser. Celle-ci est enfermée dans une maison gardée par Alain et Georgette. Pendant l’absence d’Arnolphe elle rencontre Horace et tombe amoureuse de lui. Ce jeune homme se confie à Arnolphe sans savoir qu’il parle à Monsieur de la Souche. Arnolphe décide d’épouser sa pupille le plus rapidement possible, mais l’amour entre Agnès et Horace s’intensifie à tel point qu’Arnolphe prépare un guet-apens. En rendant visite à Agnès, l’amant tombe d’une échelle, mais elle le sauve. Horace confie à Arnolphe qui cache son visage sa volonté de se marier avec Agnès. Arnolphe en se démasquant fait une déclaration d’amour à Agnès, mais les pères d’Horace et d’Agnès décident de marier les deux amoureux et Arnolphe quitte la scène.
D’après la construction du drame en cinq actes, le passage étudié fait partie du déroulement croissant de l’action. Dans l’acte II, c’est Agnès