Y'a t'il une nature féminine?
Aurélie
TL1
DISSERTATION :
Y’a-t-il une nature féminine ?
Comment pourrait-on nier les différences pourtant marquantes entre un homme et une femme ? Tous deux présentent des caractéristiques, des propriétés leur étant propres et ne pouvant pas être omises. Elles constituent chacune de leur côté les deux parties de ce que nous appelons l’humanité, et ensemble, permettent de la faire perdurer. De ce fait, ne paraît-il pas impossible de ne pas reconnaître à la femme une nature lui étant propre, elle-même occupant une place et un rôle précis dans ce processus de continuité de l’espèce ? Cependant, si l’on enlevait aux très jeunes enfants leur milieu social et culturel, et qu’on les laissait livrés à eux-mêmes, discernerait-on autant de différences entre les filles et les garçons au cours de leur évolution ? Se dirigeraient-ils naturellement vers les rôles et les statuts que notre société a mis en place depuis des siècles et des siècles ? Sûrement que non. Comment ne pas considérer la culture comme grande responsable dans la différenciation des sexes et dans les inégalités que cela engendre ? Les valeurs que notre société met en avant et l’action de l’homme faussent la nature même de l’humain, homme ou femme. N’est-ce donc pas la culture qui apporte aux femmes un statut spécifique ?
Mais, l’être humain n’est-il pas en réalité le fruit d’une relation étroite entre sa nature biologique et les effets que sa culture produit sur lui ?
Il est largement possible de trouver plusieurs significations au mot nature. Le sens commun apparaît tout d’abord comme étant l’ensemble des choses se rapportant à l’environnement dans lequel l’homme ainsi que toutes les espèces vivantes évoluent. Le paysage, la mer, la forêt ou encore la montagne peuvent être qualifiés de nature, tout comme la faune et la flore s’y trouvant. La nature, c’est ce que forment ensemble tous les êtres vivants, c’est l’appellation que l’on donne à un système, à cette diversité de