U.E 4.8
La situation que j’ai choisi de décrire pour cette unité d’enseignement s’est déroulée lors de mon stage en rééducation pédiatrique.
Nous sommes donc dans un centre de rééducation fonctionnelle plus précisément en pédiatrie,
Pauline, une jeune fille de 12 ans est arrivée au CRF suite à un accident qui s’est produit trois mois plus tôt. Une citerne d’eau d’environ une tonne lui est tombée dessus après être tombée elle-même d’un tracteur. La citerne est tombée au niveau des membres inférieurs, causant par la suite de multiples fractures tels que bassin, fémur et tibia.
Durant son hospitalisation, Pauline bénéficia d’attelles thermoformées pour lui garantir une bonne position des membres inférieurs. Mais celles-ci lui ont causées d’autres soucis, des escarres se sont très vite formées au niveau des deux malléoles et des deux talons.
Les escarres de Pauline étaient au stade III car on pouvait constater une ulcération de toute l'épaisseur de la peau, et des tissus sous cutanés.
Ces escarres nécessitaient des soins et une réfection de pansement tous les deux jours à la demande du médecin en sa présence.
Je sais que les actions de soins sur des escarres peuvent être très douloureuses et donc j’étais curieux de savoir comment la douleur était prise en compte pour une jeune adolescente dont les parents étaient très présents.
J’ai d’abord regardé la prescription médicale car il y avait une prémédication avant toute réfection de pansement de l’ordre de 4 gouttes d’ORAMORPH® 30 minutes avant le soin.
Avec l’infirmière, nous avions préparé le matériel nécessaire pour la réfection du pansement nous avions prévu pour plusieurs types de plaies, sèche, exsudative, malodorante, ou infectée.
Avant d’entrer en chambre nous avions appelé le médecin généraliste ainsi que l’interne pour assister à la réfection et aussi pour évaluer l’évolution des plaies afin d’ajuster le type de pansement.
Pauline était très anxieuse à l’idée de refaire les